Attaque du Mont-sur-Lausanne
Un premier braqueur de fourgon blindé condamné à onze ans

Une première condamnation est tombée pour les attaques de convoyeurs de fonds, qui s'étaient multipliées entre 2017 et 2019 dans le canton de Vaud. Un homme a écopé de onze ans de prison pour son implication dans le braquage du Mont-sur-Lausanne.
Publié: 11.03.2022 à 17:10 heures
Le Tribunal d'arrondissement de Lausanne a condamné vendredi l'un des hommes impliqués dans le braquage d'un fourgon blindé en juin 2019 au Mont-sur-Lausanne (archives).
Photo: CYRIL ZINGARO

Le commando dont faisait partie cet Algérien de 44 ans était parti de la région lyonnaise pour aller attaquer un fourgon blindé dans la zone industrielle du Mont, durant la nuit du 19 au 20 juin 2019. Un butin de 20 à 25 millions de francs avait été emporté (il n'a toujours pas été retrouvé) et plusieurs véhicules avaient été incendiés.

L'homme jugé cette semaine à Lausanne avait été gravement blessé par un retour de flamme. La police l'avait arrêté une dizaine de jours plus tard, dans une unité pour grands brûlés à l'hôpital d'Alicante, en Espagne.

Le Tribunal d'arrondissement de Lausanne l'a reconnu coupable vendredi de brigandage qualifié, dommages considérables à la propriété, incendie intentionnel, infraction à la loi fédérale sur les armes et vol d'usage d'un véhicule.

Le seul à avoir comparu en Suisse

La peine de 11 ans de prison est très légèrement inférieure à celle demandée par le Ministère public, qui avait requis 12 ans de détention. Le braqueur, actuellement détenu à Orbe, a déjà purgé près de trois ans en détention provisoire.

Cet homme est le premier à être condamné en lien avec la série d'attaques de convoyeurs qui avaient eu lieu entre 2017 et 2019 en terres vaudoises, au Mont-sur-Lausanne (juin 2019 et avril 2018), mais aussi à Daillens (décembre 2019), La Sarraz (août 2019), Chavornay (février 2018) ou encore Nyon (mai 2017).

Ce braqueur est aussi le seul, du moins pour le moment, à avoir comparu en Suisse. Les autres malfrats arrêtés jusqu'ici (certains courent toujours) seront jugés ultérieurement dans leur pays, la France, qui n'extrade pas ses ressortissants.

(ATS)

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