Allez zou! 12 heures à l'école
L'école de 6h45 à 18h45 testée à Neuchâtel

Un projet pilote d'école à journée continue va être testé sur trois ans dans deux collèges neuchâtelois. L'accueil pourra se faire sur 12 heures, mais avec des horaires adaptés et des activités extrascolaires.
Publié: 25.10.2023 à 14:47 heures
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Dernière mise à jour: 07.11.2023 à 12:28 heures
Des activités extrascolaires et des devoirs surveillés complètent les cours.
Photo: Shutterstock
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Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Un projet pour «l'égalité des chances et pour mieux concilier vie professionnelle et vie privée des parents». C'est en ces termes élogieux que la présidente du groupe vert'libéral à Neuchâtel, Sylvie Hofer-Carbonnier, a qualifié le projet d'école à journée continue bientôt testée dans deux établissements scolaires de la ville, comme mentionne «Arcinfo».

Pas de cours non-stop

Les chiffres, pourtant, font peur. Les parents qui le souhaitent pourront en effet laisser leurs bambins à l'école de 6h45 à 18h45, soit douze heures non-stop. Une folie? Pas pour l'administration neuchâteloise. Déjà, parce qu'il s'agit d'un choix, lié aux horaires des familles. Et ensuite, parce qu'il ne s'agit pas de bûcher des maths et du français comme à l'armée de l'aube au coucher du soleil.

En effet, les horaires scolaires seront adaptés. Les pauses de midi seront plus courtes et des devoirs surveillés seront instaurés. Mais une fois les cours terminés, les enfants pourront s'adonner à des activités sportives ou artistiques.

Espoir de généralisation

La demande de crédit pour développer ce projet pilote a été acceptée lundi par le Conseil général. Les collèges de Serrières et du Crêt-de-Chêne testeront la formule pour une période de trois ans. Le conseillère générale vert'libérale Sylvie Hofer-Carbonnier espère que le projet se généralisera dans tous les collèges de la ville, moyennant un soutien financier fort du Canton.

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Le groupe libéral-radical reconnaît l'utilité d'une solution adaptée à la vie professionnelle des parents, mais s'inquiète du coût d'un tel système pour la Commune. Il prévient déjà qu'il faudra faire des choix. Pour le moment, l'État a accepté de financer 50% de ce projet. La conseillère communale Nicole Baur, chargée de la formation, ravie et surprise du résultat de lundi, annonce d'emblée que son administration se battra pour que la part de financement du Canton soit augmentée.

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