«Il y a des aspects législatifs à revoir, des locaux à adapter et du personnel à engager, si l'on veut accueillir plus d'enfants», a déclaré à RTN, Nicole Baur, conseillère communale de Neuchâtel, en charge de l'éducation. Outre Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, Val-de-Ruz et la Grande Béroche font partie des communes pilotes.
Ma journée à l'école (MAE) est «une révolution de l'organisation des familles, de notre administration et des entités», a ajouté Nicole Baur. Il manque des assurances sur le pilotage et sur le financement. «Il est vrai que l'on n'avait pas prévu autant de difficultés», a-t-elle ajouté.
Dans ces conditions, les communes expliquent ne pas avoir pu inscrire les montants nécessaires à la mise en place de MAE dans leur budget 2023, selon une information des médias neuchâtelois.
Inscrit au budget 2023
Interrogée sur ces questions, la conseillère d’Etat neuchâteloise en charge de la formation, Crystel Graf, tient à rappeler que ce projet «ambitieux» ne date pas d’hier et qu’un cadre clair avait été posé. Selon elle, les moyens concernant MAE ont été inscrits au budget 2023 du canton.
«Le but de ce projet est qu'il soit de qualité et si les communes ont besoin de temps supplémentaire pour le faire», il est dans l'intérêt de tous de leur en donner.
Neuchâtel veut faire preuve d'innovation avec ce projet à caractère novateur, qui est soutenu par la Confédération dans sa phase de lancement. MAE intègre repas de midi, devoirs surveillés et activités extrascolaires sportives et culturelles. Il a pour objectif notamment de faciliter la conciliation entre la vie professionnelle et familiale et d'améliorer la qualité de vie des familles.
(ATS)