40% inférieur aux 2019
Trafic voyageurs très inférieur au niveau d'avant-Covid

Le grand bond de la demande dans les transports publics se fait toujours attendre après la chute due à la pandémie. Au deuxième trimestre 2021, elle reste d'environ 40% inférieure sur le rail aux chiffres de 2019. Le trafic marchandises s'en sort beaucoup mieux.
Publié: 10.08.2021 à 18:14 heures
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Dernière mise à jour: 11.08.2021 à 08:36 heures
Trafic voyageurs: la demande sur le rail reste environ 40% inférieure aux chiffres de 2019 (image d'illustration).
Photo: LAURENT GILLIERON

L'évolution actuelle en comparaison avec l'année dernière n'est pas facile à interpréter, constate mardi le rapport trimestriel du Service d'information pour les transports publics (LITRA). En effet, le deuxième trimestre 2020, marqué par le premier semi-confinement et d'importantes restrictions, a été celui de la chute brutale des chiffres des transports publics.

La demande avait alors diminué de 64% dans le trafic voyageurs. Cette année, la baisse est de 40,5% (3,17 milliards de personnes-kilomètres) par rapport à 2019 (5,33 milliards de personnes-kilomètres), même si la tendance est restée positive en avril, mai et juin.

La demande sur le rail reste environ 40% inférieure aux chiffres de 2019

La situation est tout à fait différente dans le trafic marchandises ferroviaire, où la demande a fortement augmenté, non seulement en comparaison avec le deuxième trimestre de l'année dernière (+23,2%), mais aussi par rapport à celui de 2019 (+6,1%).

La demande du trafic marchandises ferroviaire suisse réalise ainsi son meilleur résultat depuis 2016. Ce secteur avait déjà mieux résisté à la crise en 2020: sur l'ensemble de l'année, la demande n'y avait baissé que de 5,5% malgré la pandémie.

Le nombre de sillons demandés a également connu une nette hausse de 12,7% pour se monter à 50,4 millions. Cette augmentation est particulièrement frappante dans le trafic voyageurs, qui fonctionnait avec un horaire réduit au deuxième trimestre 2020 en raison des mesures ordonnées par les autorités.

Par rapport à 2019, dernière année d'avant la crise, une légère croissance de 1,3% est enregistrée, avec une modeste augmentation des sillons vendus dans le trafic voyageurs et une faible baisse dans le trafic marchandises. Cette dernière peut s'expliquer par des gains d'efficacité, c'est-à-dire des trains marchandises mieux chargés.

(ATS)

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