Vaccin non obligatoire
Novak Djokovic va pouvoir s'aligner à Wimbledon

Cette année, les organisateurs de Wimbledon autorisent les joueurs non vaccinés à participer au tournoi du Grand Chelem. Le Serbe Novak Djokovic pourra ainsi défendre son titre sur gazon, au contraire des joueurs russes et biélorusses.
Publié: 26.04.2022 à 17:40 heures
Cette année, Novak Djokovic va pouvoir participer au tournoi de Wimbledon.
Photo: keystone-sda.ch
Ramona Bieri avec AFP

Novak Djokovic peut pousser un ouf de soulagement! Le Serbe pourra défendre son titre à Wimbledon.

Les organisateurs ont annoncé mardi lors d'une conférence de presse que le vaccin contre le Covid n'était pas obligatoire pour pouvoir participer au troisième tournoi du Grand Chelem de l'année. «Bien que nous encouragions tous les joueurs à se faire vacciner, ce n'est pas une condition préalable à la participation», a déclaré la CEO Sally Bolton.

Les joueurs russes et biélorusses restent exclus

Lors de la conférence de presse, les organisateurs ont également pris position sur l'exclusion des joueurs russes et biélorusses cette année. Malgré de fortes critiques, ils continuent à voir «aucune alternative», souligne Ian Hewitt, président du All England Club (AELTC) – qui défend cette décision.

«Nous avons examiné en détail les différentes possibilités», explique Ian Hewitt. Il s'agissait notamment d'autoriser les joueurs russes et biélorusses qui se distançaient de l'invasion russe en Ukraine par une déclaration.

Protéger les joueurs concernés

Les organisateurs ont toutefois considéré qu'il y avait un risque que les succès des joueurs des pays concernés soient «utilisés par la machine de propagande russe». Ou que les joueurs eux-mêmes ou leurs familles puissent s'exposer à un danger en prenant leurs distances.

«Nous pensons avoir pris la décision la plus responsable dans la mesure du possible», déclare le président de l'AELTC en parlant d'une «situation extraordinaire et tragique».

Les professionnels comme le numéro 1 mondial Novak Djokovic ou Alexander Zverev ne sont pas les seuls à avoir clairement critiqué cette décision. Les organisations de joueurs (ATP et WTA) qualifient également cette mesure de «discriminatoire» ou de «profondément décevante».

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