Lors du «dîner», qui a eu lieu «samedi, nous avons pu beaucoup discuter et échanger agréablement», explique la joueuse de tennis dans cette interview publiée sur le site du quotidien français dans la nuit de dimanche à lundi. La Chinoise annonce également sa retraite sportive.
«Il m'a demandé si j'envisageais de revenir à la compétition, quels étaient mes projets, ce que j'envisageais, etc.», explique Peng Shuai, rencontrée par deux journalistes de L'Equipe dans un hôtel situé dans la bulle olympique.
Elle en profite pour dire qu'elle n'a «jamais disparu». «Simplement, beaucoup de gens, comme mes amis y compris du CIO, m'ont envoyé des messages, et il était tout à fait impossible de répondre à tant de messages. Mais, avec mes amis proches, je suis toujours restée en contact étroit, j'ai discuté avec eux, répondu à leurs emails, j'ai aussi discuté avec la WTA...», ajoute-t-elle.
Des craintes toujours présentes
Peng Shuai avait accusé début novembre un ancien dirigeant chinois de l'avoir contrainte à un rapport sexuel lors d'une relation qui a duré plusieurs années. Après ces propos tenus sur un réseau social vite effacé de l'internet chinois, Peng Shuai, ancienne N.1 mondiale en double, avait ensuite disparu, suscitant l'inquiétude du monde du tennis et du sport, jusqu'à ce qu'elle s'entretienne en visioconférence avec Thomas Bach, le 21 novembre.
La joueuse était apparue depuis sur des vidéos la montrant en train d'assister à des événements sportifs, sans dissiper les craintes sur sa pleine liberté de mouvement.
(ATS)