Belinda Bencic est la joueuse la mieux classée parmi les seize encore en lice dans le bas du tableau de Roland-Garros. Brillante jeudi lors de son 2e tour contre Bianca Andreescu (WTA 72), la championne olympique en titre n'a pas le droit de laisser passer une telle occasion. Titrée cette année sur terre battue à Charleston (USA), elle a vraiment les moyens d'imposer son tennis à la Porte d'Auteuil.
Elle a, ainsi, témoigné d'un réel brio pour l'emporter 6-2 6-4 et prendre ainsi sa revanche sur la Canadienne, qui l'avait battue en demi-finale de l'US Open 2019. La seule fausse note fut son relâchement au moment de conclure. Elle avait mené en effet 5-1 dans le second set avant de se crisper. «J'ai peut-être besoin de me faire peur, sourit la Saint-Galloise. Mais au final, ma performance a été très solide. Même si je sens que je peux encore faire mieux.»
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En 16es de finale, Belinda Bencic affrontera l'autre «merveille» du tennis canadien en la personne de Leylah Fernandez (WTA 18), finaliste de l'US Open 2021. Même si elle perdu leur premier duel, en 2020 à Bienne à l'occasion de la Fed Cup, Belinda Bencic semble posséder une marge sur sa future adversaire.
Jil Teichmann pour une revanche
On ne peut en dire autant sur Jil Teichmann, qui s'apprête à livrer une rencontre sur le papier très compliquée face à l'ancienne numéro 1 mondiale Victoria Azarenka (WTA 15). Mais elle s'annonce plus ouverte que celle de Melbourne en janvier dernier qui avait vu la Biélorusse s'imposer 6-1 6-2 contre une Seelandaise bien apathique. À Paris, la gauchère surfe sur ses résultats de Madrid – demi-finale – et de Rome – quart de finale – pour accéder pour la première fois de sa carrière en 16es de finale d'un tournoi du Grand Chelem.
Jil Teichmann s'est imposée aisément 6-4 6-1 devant la Serbe Olga Danilova (WTA 172). Face à une joueuse à laquelle on prédit un grand avenir, la Suissesse a su varier à la perfection pour signer, comme Belinda Bencic, un succès fort probant. Et pour rêver, pourquoi pas, à un derby suisse jeudi prochain en demi-finales...
Dans le simple messieurs en revanche, le droit au rêve n'existe plus vraiment pour les représentants helvétiques. Après la défaite sans gloire lundi de Stan Wawrinka face à Corentin Moutet, Henri Laaksonen (ATP 96) n'a pas existé jeudi devant Holger Rune (ATP 40). Le Schafffhousois s'est incliné 6-2 6-3 6-3 devant l'adolescent danois. «J'étais dans un mauvais jour, a-t-il soupiré. J'ai manqué d'agressivité.» Et d'allant aussi, face à un joueur qui a pourtant terminé le match sur une jambe après s'être tordu une cheville à 3-1 au troisième set...
(ATS)