L’ascension féerique d’Emma Raducanu, de qualifiée à gagnante de l’US Open, a enflammé l’imagination des observateurs du circuit tennistique.
Le succès de la joueuse britannique rayonne bien au-delà de son sport: son apparition au Met Gala de New York a été largement couverte par les colonnes à potins, l’entraîneur de Liverpool, Jürgen Klopp, qui n’était jusqu’à présent pas un grand connaisseur de tennis, l’a déclarée «talent du siècle», et sur Instagram, elle compte désormais près de 2 millions de followers au lieu de 400’000 avant son ascension. De l’anonymat, la jeune femme d’origine canadienne a été catapultée à la 23e place du classement WTA et sous les feux de la rampe.
Les grandes marques lui courent déjà après
Ce parcours fulgurant devrait désormais porter ses fruits également sur le plan financier. Avec son énorme popularité, elle devient intéressante pour les très grandes marques. La presse britannique, peu connue pour sa réserve, spécule déjà sur le fait que la jeune femme originaire de Bromley, dans le comté du Kent, pourrait un jour franchir la barre du milliard d’euros grâce à ses contrats.
Ces projections ne sont pas tout à fait absurdes. Avec Chanel, Uniqlo, Lacoste, Aston Martin, Tiffany, plusieurs cryptomonnaies et des équipementiers comme Nike et Adidas, de nombreuses marques connues se sont déjà positionnées, selon le «Mail on Sunday».
Premières transactions dans les prochains mois
«Emma signera un certain nombre de gros contrats avant le début de l’Open d’Australie en janvier», estime l’expert en sponsoring Conrad Wiacek, analyste en chef chez «Global Data». Le timing ne pouvait pas être meilleur pour Emma Raducanu: la période entre l’US Open et l’ouverture de la saison en Australie est de toute façon le moment où de nouveaux accords sont conclus.
«Son grand avantage est qu’elle a des connexions avec trois marchés lucratifs grâce à son parcours: Amérique du Nord, Europe et Asie (ndlr: née au Canada d’un père roumain et d’une mère chinoise, elle a la nationalité britannique), déclare Conrad Wiacek. C’est pour ça que son potentiel de gain est hors norme.»
Le pactole de l’US Open géré par les parents
C’est un sentiment complètement nouveau pour la Britannique, qui, selon le «Mail on Sunday», a deux petits contrats de sponsoring avec Nike et Wilson pour le moment. Mais pour que l'argent des partenariats rémunérés coulent à flot, Emma Raducanu doit poursuivre sur sa lancée et n'a pas le droit à l'erreur après sa victoire: elle ne peut pas se permettre d'échecs, comme cela est récemment arrivé à plusieurs vainqueurs de Grand Chelem. L'adolescente a désormais beaucoup plus de pression sur les épaules.
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Jusqu'à présent, elle semble toutefois s’en sortir très bien. Elle n’a pas trop pensé aux 2,5 millions de dollars qu’elle a remporté l’US Open, a-t-elle déclaré à la «BBC». «Je laisse ça à mes parents. Ils vont s’en occuper pour moi.» Son seul nouvel achat jusqu’à présent: de nouveaux écouteurs Bluetooth, car les anciens étaient cassés. (eg/mdv)