Les observateurs avertis l’ont déjà remarqué à Monte-Carlo et à Madrid: Novak Djokovic n’a plus de sponsors sur les manches de son t-shirt. À la place, il n’y a plus que son logo personnel et celui de son équipementier Lacoste.
Alors que Peugeot avait déjà mis fin à sa collaboration avec le numéro 1 début mars, le Serbe a également perdu son deuxième sponsor de manches, UKG.
L’entreprise technologique était sponsor de Djokovic depuis début 2019. La séparation est désormais effective. «Le contrat de sponsoring devait expirer cette année et nous avons convenu mutuellement qu’il n’y aurait pas de prolongation», a déclaré un porte-parole d’UKG à «Sportico».
Une place de sponsor lucrative
Les raisons de la séparation sont passées sous silence. Il y a néanmoins des spéculations. Car il est bien possible que cette décision ait été prise en raison du refus persistant de Novak Djokovic de se faire vacciner. Le Serbe de 34 ans n’a toujours pas accepté officiellement la piqûre contre le coronavirus. Après tout le cirque autour de son entrée en Australie et des tournois qu’il a manqués en tant que non vacciné, des millions échappent désormais à Novak Djokovic. Car les sponsors sur les manches de ses t-shirts font partie des plus lucratifs dans le monde du tennis. Ils sont bien visibles pendant toute la partie et peuvent ainsi rapporter jusqu’à 10 millions de francs aux joueurs.
À lire aussi
D’autres sponsors ne se sont pas encore détournés de Novak Djokovic. Aussi bien l’équipementier Lacoste que Head, Asics, Hublot ou la banque autrichienne Raiffeisen continuent de collaborer avec le numéro 1. Avec la disparition de Peugeot et UKG, Djokovic ne devrait malgré tout plus s’approcher des 33,3 millions de francs qu’il gagnait encore l’an dernier en sponsoring.