Entre 2010 et 2021, Michel Vion était président de la Fédération française de ski. L’année dernière, il a rejoint l’équipe du nouveau président de la Fédération internationale de ski (FIS), Johan Eliasch. Le Français était présent ce week-end à Crans-Montana pour les épreuves de Coupe du monde. Interview.
Michel Vion, que venez-vous faire ici à Crans-Montana?
Il se trouve qu’il y a une Coupe du monde de ski alpin, deux descentes dames. Je n’habite pas loin et en tant que voisin, c’est un plaisir pour moi d’être ici. Je regarde les courses, les athlètes, les équipes, les organisateurs. Je les encourage et les accompagne. On a besoin d’avoir des belles Coupe du monde sur notre territoire. Après trois semaines passées à Pékin, c’était bien de bien reprendre la Coupe du monde en Europe centrale. Et Crans-Montana est une station traditionnelle, qui organise des courses régulièrement. C’est donc pour moi un plaisir d’être ici pendant le week-end.
Crans-Montana cherche à décrocher les Mondiaux en 2027. On imagine que vous êtes là aussi pour voir où en est le projet…
On ne peut rien vous cacher. Je ne suis pas ici pour analyser, mais plutôt pour voir comment les organisateurs mettent tout ça en place. Et effectivement, Crans-Montana sera candidat pour les Mondiaux 2027. La FIS aura un choix à faire dans quelques mois, donc tout compte, y compris l’édition 2022. Il faut voir si tout est bien en place.
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Votre premier ressenti est plutôt positif?
Oui, c’est bien. Il y a une grosse expérience ici. C’est vraiment une classique. Le beau temps aide aussi. Et puis, il y a l’enthousiasme suisse. Là, on a la garantie qu’avec les athlètes qui ont performé à Pékin, il y a une bonne atmosphère et une bonne ambiance. Le public est également derrière. C’est aussi important, ce n’est pas seulement une compétition de ski alpin.
C’est la bonne nouvelle, après des semaines sans public.
C’est exactement ça. En ski alpin, comme dans tous les sports, il faut cette ambiance. On a besoin de cela et les skieuses aussi. C’est donc un vrai plaisir de revoir du monde et de revoir des arènes pleines.