Huit descentes devaient avoir lieu au pied du Cervin au cours des deux dernières saisons de ski. Aucune n'a pu avoir lieu. Si en 2022, il n'y avait pas assez de neige, en 2023, la neige fraîche et le vent ont contrarié les organisateurs.
Pour la saison prochaine, la descente - dont l'arrivée se trouve à Cervinia en Italie - ne trouvera probablement pas de place dans le calendrier de la Coupe du monde. Malgré un contrat de cinq ans jusqu'à la saison 2026/27, le patron de la FIS Johan Eliasch veut supprimer les courses.
La relève plutôt que l'élite
Cela ne convient pas aux organisateurs. C'est pourquoi ils ripostent maintenant. «Dès cet été, les équipes de ski d'élite ne trouveront plus de pistes d'entraînement à Zermatt», déclare le chef du comité d'organisation Franz Julen, cité dans un communiqué des Zermatt Bergbahnen. Cela ne vaut pas seulement pour les cadors du ski suisse, mais aussi pour ceux des autres nations.
Mai 2020 : l'idée d'une course spectaculaire entre deux pays se concrétise. La descente la plus longue et la plus haute du monde doit être testée en Coupe d'Europe en 2022 et faire sa première apparition en Coupe du monde en 2023.
Janvier 2022 : le patron de la FIS Johan Eliasch prend les devants - et intègre la course au calendrier de la Coupe du monde sans la tester en Coupe d'Europe.
Octobre/novembre 2022 : à Zermatt, tout est prêt pour la première. Seule la neige manque. Ni les femmes ni les hommes ne peuvent participer aux deux courses prévues.
Avril 2023 : En réaction au manque de neige, les courses sont repoussées de deux semaines et doivent désormais avoir lieu à la mi-novembre. Cela provoque des problèmes. L'entraîneur en chef de la vitesse autrichienne, Sepp Brunner, s'insurge parce que les entraînements ont normalement lieu en Amérique du Nord à cette période.
Novembre 2023 : Cela ne marche pas non plus à la deuxième tentative. Trop de neige fraîche et de vent - les deux descentes hommes et femmes sont à nouveau annulées.
Février 2024 : au début du mois, plusieurs sources indépendantes confirment au Blick que la direction de la Fédération italienne de ski (FISI) réfléchit à un abandon du projet de course. De plus, à la fin du mois, lors de la réunion internationale des descendeurs à Kvitfjell (Norvège), une grande majorité se prononce contre le coup d'envoi de la vitesse à Zermatt. La plupart des stars du ski plaident pour que la première descente se déroule en Amérique du Nord.
Mars 2024 : les organisateurs sont optimistes, ils trouvent une solution pour assurer les courses en cas de nouvelle annulation. Diego Züger, directeur général de Swiss-Ski : «Une éventuelle première annulation serait couverte par Zermatt-Cervinia. Les coûts qu'entraîneraient d'autres annulations seraient pris en charge par une assurance». A la fin du mois, dans le cadre de la finale de la Coupe du monde, on apprend que le patron de la FIS, Eliasch, veut supprimer les courses du calendrier.
Avril 2024 : les organisateurs contre-attaquent. Et interdisent aux stars du ski de s'entraîner en été à Zermatt.
Mai 2020 : l'idée d'une course spectaculaire entre deux pays se concrétise. La descente la plus longue et la plus haute du monde doit être testée en Coupe d'Europe en 2022 et faire sa première apparition en Coupe du monde en 2023.
Janvier 2022 : le patron de la FIS Johan Eliasch prend les devants - et intègre la course au calendrier de la Coupe du monde sans la tester en Coupe d'Europe.
Octobre/novembre 2022 : à Zermatt, tout est prêt pour la première. Seule la neige manque. Ni les femmes ni les hommes ne peuvent participer aux deux courses prévues.
Avril 2023 : En réaction au manque de neige, les courses sont repoussées de deux semaines et doivent désormais avoir lieu à la mi-novembre. Cela provoque des problèmes. L'entraîneur en chef de la vitesse autrichienne, Sepp Brunner, s'insurge parce que les entraînements ont normalement lieu en Amérique du Nord à cette période.
Novembre 2023 : Cela ne marche pas non plus à la deuxième tentative. Trop de neige fraîche et de vent - les deux descentes hommes et femmes sont à nouveau annulées.
Février 2024 : au début du mois, plusieurs sources indépendantes confirment au Blick que la direction de la Fédération italienne de ski (FISI) réfléchit à un abandon du projet de course. De plus, à la fin du mois, lors de la réunion internationale des descendeurs à Kvitfjell (Norvège), une grande majorité se prononce contre le coup d'envoi de la vitesse à Zermatt. La plupart des stars du ski plaident pour que la première descente se déroule en Amérique du Nord.
Mars 2024 : les organisateurs sont optimistes, ils trouvent une solution pour assurer les courses en cas de nouvelle annulation. Diego Züger, directeur général de Swiss-Ski : «Une éventuelle première annulation serait couverte par Zermatt-Cervinia. Les coûts qu'entraîneraient d'autres annulations seraient pris en charge par une assurance». A la fin du mois, dans le cadre de la finale de la Coupe du monde, on apprend que le patron de la FIS, Eliasch, veut supprimer les courses du calendrier.
Avril 2024 : les organisateurs contre-attaquent. Et interdisent aux stars du ski de s'entraîner en été à Zermatt.
Au lieu de cela, la relève des clubs de ski, des associations régionales et du centre national de performance «bénéficiera d'une infrastructure généreuse et adaptée avec des horaires d'entraînement tout au long des mois d'été». Les Zermatt Bergbahnen continuent ainsi à apporter leur contribution à la promotion de la relève des sports d'hiver.
La situation sera ensuite réévaluée pour 2025 - «de manière analogue aux décisions de la FIS et des deux fédérations nationales Swiss-Ski et FISI concernant les courses de Coupe du monde à Zermatt/Cervinia». Concrètement, cela signifie que si les descentes devaient à nouveau manquer au calendrier, l'entraînement sera à nouveau refusé.
Seule piste d'entraînement pour les descentes
C'est d'autant plus amer que Zermatt est la seule possibilité d'entraînement aux disciplines de vitesse en Europe. Il n'existe pas d'autre piste d'entraînement de descente. Avec ce refus, le monde du ski est obligé de se rabattre sur un autre continent - par exemple à Ushuaia en Argentine.
Les Zermatt Bergbahnen n'auraient pas seulement organisé des courses innovantes et uniques en leur genre, mais auraient également proposé des possibilités d'entraînement en amont. Mais cela «a été jugé différemment par les fédérations et les athlètes», peut-on lire dans le communiqué.
Après la suppression des courses malgré un contrat à long terme, les investissements annuels pour la préparation des pistes pour les athlètes de haut niveau seront dès à présent investis dans la relève - huit pistes au total seront à disposition. En effet, les jeunes apprécient les conditions d'entraînement à Zermatt. Pour cela, Zermatt annonce renoncer aux contributions de la Confédération dans le cadre du concept national des installations sportives.
L'élite du ski aura une consolation. Elle pourra continuer à utiliser les 21 kilomètres de pistes de ski d'été de Zermatt pour skier librement.