Au moment de débarquer à Helsinki, Patrick Fischer avait décidé d’embarquer 3 gardiens, 8 défenseurs et 14 attaquants. Cela permet au sélectionneur national de faire face à d’éventuelles blessures à toutes les positions. L'attaquant supplémentaire a d’ailleurs été bien utile puisque Tristan Scherwey a été obligé de quitter ses partenaires en cours de tournoi.
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Les Américains, eux, ont décidé de faire autrement en embarquant seulement sept arrières et quinze attaquants. Problème? Deux membres de la brigade défensive sont tombés au combat en début de tournoi: Nick Blankenburg et Jim Merrill. Le tournoi des deux hommes est terminé.
Seth Jones à toutes les sauces
Conséquence directe de ces deux pépins: les États-Unis ne se retrouvent plus qu’à pouvoir aligner cinq défenseurs pour la fin du tournoi. Parmi les rescapés, Luke Hughes (18 ans) dispute ses premiers matches face à des adultes lors du tournoi finlandais. Si talentueux soit-il (4e choix de draft en 2021), pas sûr qu’il soit capable d’enchaîner les minutes lors d’un match à élimination.
Seth Jones, lui, en est évidemment capable. L’arrière des Chicago Blackhawks a d’ailleurs patiné durant 64 minutes lors des matches face à la Suède et contre la République tchèque. «Nous avons remarqué cela, a précisé Patrick Fischer, entraîneur de l’équipe de Suisse. C’est évidemment un des aspects que nous devrons essayer d’exploiter en imposant notre rythme et en mettant beaucoup de pression sur les défenseurs adverses.»
L’équipe de Suisse a connu plusieurs éliminations au stade des quarts de finale ces dernières années. Depuis la médaille d’argent remportée à Copenhague, la troupe de Patrick Fischer a toujours été éliminée rapidement dans la phase à élimination directe tant aux Jeux olympiques qu’au mondial. Le management à la petite semaine des Américains va-t-il être le coup de boost dont les Helvètes avaient besoin?