Cet article est adapté de ma newsletter hebdomadaire, publiée chaque jeudi matin à 7h. Pour s’inscrire, rendez-vous au pied de ce t article. Attention, il faut valider l’inscription dans le mail que vous recevrez. Il est également possible de s’inscrire ici.
Ce jeudi soir, cette saison haletante prendra fin de la plus belle des manières avec un match No 7. Ce moment que tout le monde attend forcément avec impatience. Mais au moment de préparer le match, une question revient forcément sur toutes les lèvres: qui est le favori?
Plus sur le sujet
Qu'on soit clairs: je n'en sais rien. Et même si j'étais sûr de moi, cela ne changerait rien. Je serais probablement faux au bout du compte. Alors cherchons dans les statistiques ce qui va faire la différence ce jeudi en regardant ce qui a départagé les deux équipes lors des six premières rencontres de cette finale.
Et pour m'y aider, je vais m'appuyer sur les propos de deux protagonistes. Un avant et l'autre pendant cette finale. Pour Henrik Tömmernes, la clé de cette finale était finalement assez simple.
Mardi, Gaëtan Haas se réjouissait d'un match complet de la part de son équipe. Et, de manière guère surprenante, le capitaine du HC Bienne a également parler de la même thématique, mais avec d'autres termes.
Problème? Les deux équipes s'appuient sur les mêmes forces. Ainsi cette finale met aux prises deux formations capables de se projeter rapidement vers l'avant. Bienne en a fait sa marque de fabrique durant toute la saison, tandis que Genève-Servette s'est appuyé sur cet aspect durant ces séries.
Durant tous les play-off, Bienne (1er) et Genève (2e) sont les deux équipes qui marquent le plus de buts «off the rush», à savoir moins de 5 secondes après avoir récupéré le puck en zone défensive. Vous vous souvenez du but de Gaëtan Haas (le 3-1), mardi? Il se passe précisément 5 secondes entre la récupération devant le but seelandais et le geste décisif devant le gardien adverse.
Et sur cette série, l'équipe à s'être créé le plus de chances «off the rush» s'est imposée cinq fois sur six. La seule exception? Bienne mardi. Mais c'est totalement explicable par un autre chiffre très simple: les Seelandais ont excellé dans le fore-checking. Ils n'ont jamais autant gêné Genève à la relance et ont donc récupéré les pucks beaucoup plus proche de Robert Mayer. Difficile, dans ces conditions, d'attaquer sur le rush.
Dès lors, si on vous demande qui est votre favori, répondez que l'équipe qui arrivera à se projeter le mieux vers l'avant sera championne. Comme ça cela éviter de devoir se lancer dans un pronostic hasardeux.
Plus sur le sujet
Ou alors, il faudrait inventer une autre statistique «dite avancée»: le Expected Balls (xB). L'équipe qui en a le plus. Mais je ne suis pas sûr que ce soit franchement quantifiable.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
---|---|---|---|---|---|
1 | Lausanne HC | 20 | 12 | 40 | |
2 | ZSC Lions | 18 | 20 | 39 | |
3 | HC Davos | 19 | 21 | 38 | |
4 | SC Berne | 20 | 15 | 33 | |
5 | EHC Bienne | 19 | 4 | 32 | |
6 | EV Zoug | 19 | 11 | 29 | |
7 | EHC Kloten | 19 | -2 | 28 | |
8 | Rapperswil-Jona Lakers | 19 | -8 | 26 | |
9 | HC Ambri-Piotta | 18 | -10 | 24 | |
10 | HC Lugano | 17 | -13 | 22 | |
11 | HC Fribourg-Gottéron | 19 | -11 | 22 | |
12 | Genève-Servette HC | 16 | -2 | 21 | |
13 | SCL Tigers | 17 | -3 | 21 | |
14 | HC Ajoie | 18 | -34 | 12 |