Durant ses 11 saisons en NHL, Daniel Winnik a vécu beaucoup de choses. Il a joué 798 matches de saison régulière et 63 parties de play-off. Durant ses 11 saisons à bourlinguer d'Anaheim à Washington en passant par le Colorado ou l'Arizona, il a participé à huit reprises aux séries éliminatoires. Et durant ces parcours en play-off, il a connu à quatre reprises un match No 7 comme celui qui attend Genève et Bienne ce jeudi.
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«Un match 7? Honnêtement je ne saurais pas comment décrire ce que tu ressens, nous a-t-il confié après la défaite à Bienne. C'est quelque chose d'indescriptible. Les émotions sont particulières et tu as l'impression qu'il se passe toujours quelque chose de spécial. Je me souviens en avoir disputé quatre.»
Et il a joué ces quatre rencontres à domicile, comme ce sera également le cas ce jeudi aux Vernets, dans une patinoire qui s'annonce bouillonnante. Problème? Daniel Winnik a perdu les quatre précédentes rencontres décisives qu'il a jouées. «Mais ce n'était jamais lors d'une finale, précise-t-il. Je pars toujours du principe que l'équipe qui a la chance d'évoluer devant ses supporters possède un avantage. À nous, en tout cas, de savoir l'utiliser.»
Les Actes VII perdus par Daniel Winnik durant sa carrière
- 2010 Défaite à la maison contre Detroit avec Phoenix
- 2013 Défaite à la maison contre Los Angeles avec Anaheim
- 2014 Défaite à la maison contre Los Angeles avec Anaheim
- 2017 Défaite à la maison contre Pittsburgh avec Washington
Lors du premier match mentionné ci-dessus, un autre Grenat était du bon côté de l'histoire. En effet, Valtteri Filppula patinait sous le maillot des Detroit Red Wings. Lors de la rencontre décisive remportée 6-1 par son équipe, il avait même distribué deux passes décisives.
Comment Daniel Winnik explique-t-il cette défaite à Bienne? «Je ne pense pas que la pression ait joué un rôle, remarque-t-il. Nous avons été trop indisciplinés lors de la deuxième période et les pénalités nous ont coupé le rythme.» Le Canadien se veut tout de même rassurant malgré la déception liée à ce revers: «Si on nous avait dit en début de saison que nous allions jouer le match No 7 de la finale à la maison, je suis convaincu que toute l'équipe aurait signé».
Encore faut-il le remporter. Réponse ce jeudi soir.