Lorsque la peur s’empare de vous, tout devient plus compliqué, même la plus simple des passes. Les Genevois ont longtemps multiplié les erreurs et les approximations face à Zurich dimanche (1-2). Tout le contraire des visiteurs, qui ont tué le match en première mi-temps grâce à une passe lumineuse de Marchesano (28e) et un coup franc magique de Kryeziu à 30 mètres (44e). Deux gestes de classe qu'on ne tente pas (et surtout ne réussit pas) si on ne se trouve pas en pleine confiance.

Un sentiment qui fuit les Servettiens, battus pour la sixième fois consécutive, depuis la fin septembre. Jamais les Grenat n’avaient connu pareille série depuis l’arrivée de l’entraîneur Alain Geiger sur le banc. Le mal semble profond pour des Genevois trop souvent tétanisés.

Imeri, le phare dans la tempête

Pourtant, ce revers dominical laisse entrevoir une lueur d’espoir. Porté par le jeune Kastriot Imeri, le SFC s’est soudain débarrassé de cette crainte après l’heure de jeu. L’international M21 a profité d’un bon relai de Ronny Rodelin pour réduire la marque d’une frappe lointaine (66e).

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Le Stade de Genève a alors voulu croire à l’impossible retour. Dans une fin de match animée, les Servettiens ont tout tenté mais ils ont encore manqué de cette justesse. Une imprécision incarnée par un Alex Schalk à côté de la plaque.

«Pas question» de virer Geiger

La pause internationale va paraître bien longue pour les Grenat. Ils restent sur deux nuls et six défaites. À la pause, le président Pascal Besnard a balayé l'idée, sur la châine «Blue», d'un potentiel licenciement d’Alain Geiger: «Il n’en est pas question». Reste un constat: l’entraîneur ne trouve pas la solution. Mais en a-t-il les moyens avec l’équipe à sa disposition?