L’habituel point presse hebdomadaire du Lausanne-Sport s’annonçait intrigant, ce vendredi. Le premier après les révélations de Blick sur le départ de trois membres du club. Dont l’entraîneur, Alain Casanova, qui s’est présenté devant les médias à la Tuilière.
Évidemment, il a fallu aborder le sujet épineux. Le Français va-t-il officiellement annoncer qu'il ne sera plus sur le banc du Lausanne-Sport l’année prochaine? Directement, le principal intéressé botte en touche: «Ce n’est pas l’actualité pour moi. […] Je pense que mon cas personnel n’est pas le plus important aujourd’hui.»
«Mon cas n’intéresse personne»
Pourtant, trois jours après le communiqué du club qui annonce un nouveau président dont «la priorité immédiate est de nommer l’entraîneur de la première équipe capable de construire et de diriger une équipe compétitive pour la saison prochaine», la réponse d’Alain Casanova est peu satisfaisante.
Il faut le relancer. L’ancien entraîneur de Toulouse a-t-il rencontré ses dirigeants cette semaine? «Je ne suis pas devant vous pour parler de ça. C’est l’équipe, et seulement l’équipe. Mon cas n’intéresse personne.» Sans doute parmi ceux qui gravitent autour du club vaudois, nombreux sont ceux qui pensent différemment. Mais Alain Casanova ne dira rien à ce sujet.
Tout va bien dans le vestiaire
Alors, parlons plutôt du terrain. «Il nous reste quatre matches, souligne le technicien français. Mathématiquement, tout peut encore arriver. On doit être le plus concentrés, professionnels et compétitifs pour essayer de remporter les quatre rencontres et espérer que Lucerne fasse des faux pas qui nous laisseraient en vie.»
Alain Casanova précise que ses joueurs ont été touchés par la dernière défaite sur la pelouse lucernoise. Mais que cette semaine, il a retrouvé un groupe «qui se reprend et qui s’entraîne bien». Le but du LS pour cette fin de saison: tomber «comme des vrais professionnels, sans rien avoir à se reprocher».
«Il faut jouer comme s’il y avait encore des finales à disputer, souffle le coach lausannois. Je veux être respectueux de la profession, de l’entité de ce qu’on représente et du championnat dans lequel on évolue. Il faut être professionnel jusqu’au bout des ongles.»
Un discours entendu par ses propres joueurs? Alain Casanova précise que, depuis qu’il est arrivé à Lausanne, il n’a jamais eu de problème à l’entraînement et qu’il n’y a «pas de souci dans le vestiaire». Une sérénité qui a rarement été observée à la Tuilière cette saison. Sur et en dehors du terrain.