«Je félicite René, il a permis à son équipe de renverser la partie. Ses deux changements ont été décisifs. On a vu qu'il allait les faire et ils ont tous les deux énormément pesé.» Ludovic Magnin n'a pas hésité à complimenter René Weiler après la victoire du SFC dans le derby lémanique, l'entraîneur grenat n'ayant pas hésité à faire entrer Enzo Crivelli et Dereck Kutesa à la pause, alors même qu'il avait déjà été contraint d'effectuer deux changements pour blessure en première période.
Il ne lui restait ainsi plus qu'une possibilité de remplacement après la pause, mais cela n'a pas empêché Servette de s'imposer grâce à une deuxième période de feu et les deux buts en deux minutes de Miroslav Stevanovic (54e, 1-1) et Dereck Kutesa d'une frappe splendide (56e, 2-1).
Pas de sentiment de revanche personnel chez René Weiler
«Si c'est ma victoire? Non. Je suis éventuellement celui qui peut perdre un match, mais ce sont les joueurs qui gagnent. J'ai fait des changements pour aider l'équipe et ce sont les joueurs qui l'ont emporté. J'ai fait ce qu'un entraîneur doit faire», a réagi très sobrement l'entraîneur du SFC, lequel n'a laissé transparaître absolument aucun sentiment de revanche par rapport aux critiques entendues récemment concernant le jeu de son équipe et l'absence de résultats en Super League.
«Les entrants nous ont aidé à tourner ce match, mais pas seulement ceux qui sont entrés à la pause, mais aussi les deux de la première période. Ils étaient prêts et ils l'ont prouvé», a-t-il relevé, en référence à Yoan Séverin et Nicolas Vouilloz, lesquels ont tous deux dû faire subitement leur apparition en cours de première période pour suppléer les blessés Steve Rouiller et Jérôme Onguéné.
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Si René Weiler a réagi dès la pause, c'est aussi, et surtout, qu'il n'était pas du tout content de la première période et notamment de ce qu'il appelle la «conscience défensive». «Oui. Vous commencez à me connaître, je ne critique jamais les joueurs nommément en public. Mais le comportement défensif sur le but lausannois, oui, je le critique. Se retrouver à trois joueurs contre un, ça m'a dérangé.»
Une victoire, pas forcément un acte fondateur
Heureux de la victoire, René Weiler n'a pas voulu trop s'enflammer non plus. «Si cette victoire est le point de départ de quelque chose? C'est sûr que c'est une victoire qui nous aide, mais aujourd'hui on a gagné un match, rien d'autre. On va voir ce qui se passe dans les prochaines semaines», a-t-il enchaîné. L'euphorie n'est donc pas de mise après cette deuxième victoire de la saison en Super League, la première depuis la rencontre inaugurale sur le terrain de Grasshopper.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
|---|---|---|---|---|---|
1 |  FC Zurich | 14 | 7 | 26 | |
2 |  FC Bâle | 14 | 20 | 25 | |
3 |  FC Lugano | 14 | 6 | 25 | |
4 |  Servette FC | 14 | 2 | 25 | |
5 |  FC Lucerne | 14 | 4 | 22 | |
6 |  FC St-Gall | 14 | 6 | 20 | |
7 |  FC Lausanne-Sport | 14 | 2 | 20 | |
8 |  FC Sion | 14 | 0 | 17 | |
9 |  Young Boys | 14 | -5 | 16 | |
10 |  Yverdon Sport FC | 14 | -10 | 15 | |
11 |  FC Winterthour | 14 | -21 | 11 | |
12 |  Grasshopper Club Zurich | 14 | -11 | 9 |