Depuis plusieurs années, il était courant d'entendre parler de la délégation suisse du Borussia Mönchengladbach. Mais le groupe a été divisé et ne subsistent au club allemand que Jonas Omlin et Nico Elvedi. Et cette saison, c'est du côté de Bologne que se trouve la plus importante. En effet, avec Dan Ndoye, Michel Aebischer et Remo Freuler, la formation de Thiago Motta possède une forte connotation helvétique, comme a pu l'avoir Naples entre 2012 et 2014 avec les présences de Blerim Dzemaili, Gökhan Inler et Valon Behrami.
Si le Fribourgeois est présent en Émilie-Romagne depuis bientôt deux ans, Freuler et Ndoye sont arrivés au club cet été, respectivement en provenance de Nottingham Forrest et du FC Bâle. «Nous sommes en force du côté de Bologne et cela se passe très bien, confie le Lausannois. Je m'entends très bien avec Michel et Remo, comme avec toute l'équipe et le staff.»
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«C'est un championnat très relevé»
Reste que de retrouver des coéquipiers de l'équipe nationale dans un club étranger, cela aide. «Nous ne jouons pas au même poste, cependant nous essayons de nous aider au maximum entre Suisses, continue-t-il. Mais plus globalement, c'est un groupe unit qui vit dans une concurrence saine.»
Arrivé contre environ huit millions d'euros le 14 août, l'ailier s'est rapidement imposé en Italie. En effet, après huit journées de championnat, il compte sept titularisations et une entrée en jeu. Que pense-t-il d'ailleurs de la Serie A? «C'est un championnat très relevé, avec un jeu assez axé sur la défense, explique Ndoye. D'abord, on défend sans prendre de but et ensuite, on attaque.»
Confronté à de grandes équipes
Et l'équipe de Thiago Motta le fait plutôt bien, puisque Bologne est la meilleure défense du championnat, à égalité avec la Juventus, avec six petits buts encaissés répartis sur quatre rencontres. Cette rigueur défensive et la volonté prônée par l'ancien international italien de créer du jeu permet à Dan Ndoye de mettre en valeur ses qualités techniques et de percussion. Tout comme d'élargir sa palette et de lui permettre de franchir un nouveau palier dans un championnat si exigeant sur le plan tactique.
De son côté, la Serie A offre au Lausannois la possibilité de se frotter à certaines des meilleures formations d'Europe. «Une semaine sur deux, on joue contre une équipe qui évolue en Ligue des champions ou en Europa League, donc c'est vraiment intéressant», relève-t-il. D'ailleurs, jusqu'à présent, l'international suisse a déjà affronté, avec une certaine réussite, l'AC Milan, Naples, l'Inter et la Juventus. De quoi le mettre en confiance pour le reste de la saison. «Il y a encore de gros matches qui nous attendent, se réjouit-il. Je m'y sens bien et je suis très heureux là-bas.»