Beaucoup de choses devront être gérées de manière flexible. Depuis la prolifération du variant Omicron, le nombre de personnes contaminées n’a jamais été aussi élevé. Les absences pour cause d’isolement ou de quarantaine font donc partie du quotidien. Ce sera également le cas au début du second tour de la Super League. Par exemple, trois joueurs manquent à l’appel à Zurich, car ils ont été testés positifs avant leur départ du sud de la Turquie et ont dû y être mis en isolement. Du côté du FC Bâle, pas moins de sept joueurs sont positifs actuellement – et cela même sans camp d’entraînement à l’étranger (le FCB est allé à Zermatt).
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Dans les stades, la 3G reste de mise
En revanche, on sait une semaine avant la reprise à quoi ressemblera grosso modo le début du second tour sur le plan organisationnel.
- De manière générale, la Swiss Football League ne veut pas aller plus loin que le Conseil fédéral. Il n’y a donc pas de durcissement spécifique au football.
- La fermeture des secteurs réservés aux visiteurs, prononcée à la fin du premier tour, ne sera pas prolongée. Les supporters visiteurs peuvent donc à nouveau entrer dans les stades.
- Le Conseil fédéral a renoncé aux limitations de capacité pour les grandes manifestations. Il n’y aura donc pas de plafonnement du nombre de spectateurs dans les stades. Les images de tribunes en huis clos partiel, telles qu’il y en a en Bundesliga et dans d’autres pays, ne se verront pas en Suisse, malgré un nombre record de contagions. En théorie, les scènes seront les mêmes que lors des épreuves de ski à Adelboden (BE), il y a deux semaines.
- Les matches continueront d’être autorisés avec la règle des 3G. Les personnes vaccinées, guéries ou testées pourront se rendre sur place.
- À l’intérieur, comme dans les loges VIP, la gestion sera basée sur la règle 2G, la même que celle des restaurants. Cela signifie qu’un masque sera nécessaire jusqu’à sa table.
- Bien que le canton de Berne ait annulé l’obligation de porter un masque lors des grandes manifestations (voir le ski à Adelboden et Wengen), YB maintient ce durcissement volontaire au Wankdorf. «Jusqu’à présent, nos supporters l’ont également très bien appliqué lors des matches amicaux», explique le dirigeant bernois Wanja Greuel.
- Comme jusqu’à présent, les joueurs vont devoir se faire dépister le jour du match, par le biais d’un test rapide.
- Seules les personnes qui doivent absolument se trouver dans la «zone rouge» seront autorisées à y pénétrer. Et uniquement avec un masque. On parle ici des vestiaires, couloirs, etc.
Seule incertitude: des cantons vont-ils durcir la situation?
Il y aura donc un semblant de normalité dans les stades. Mais toujours sous réserve de durcissements cantonaux. Genève et le Valais ont par exemple des taux d’incidence sur sept jours nettement supérieurs à 3000 (2000 pour la moyenne suisse). Rien n'est donc gravé dans le marbre.