Soirée historique à Dortmund
L'Italie se fait peur, mais vient à bout de l'Albanie

La soirée aura été belle et historique à Dortmund où, non sans trembler, l'Italie est venue à bout de l'Albanie (2-1). Les Azzurri rejoignent ainsi l'Espagne en tête du groupe B.
Publié: 15.06.2024 à 22:54 heures
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Dernière mise à jour: 16.06.2024 à 11:10 heures
L'Italie entame sa défense de titre par une victoire.
Photo: Getty Images
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Bastien FellerJournaliste Blick

Dortmund est un bon et beau souvenir pour tous supporters italiens en mesure de ce souvenir de son 4 juillet 2006. En effet, c'est dans l'enceinte du Borussia Dortmund que la Squadra Azzurra était parvenue à décrocher une place en finale de la Coupe du monde en éliminant le pays hôte, l'Allemagne, grâce à deux buts au bout de la prolongation (119e Fabio Grosso et 120e Alessandro Del Piero).

Ce samedi, pratiquement 18 ans plus tard, l'Italie, championne d'Europe en titre, avait à nouveau rendez-vous au Signal Iduna Park. Mais cette fois-ci pour une rencontre comptant pour la phase de groupes de l'Euro et face à l'Albanie. Toutefois, une fois encore, les Azzurri ont évolué à l'extérieur.

Belle ambiance mise par les fans albanais

Un soutien qui a porté ses fruits dès le début de la rencontre pour les Albanais et qui a prouvé que cet Euro est définitivement parti sur les chapeaux de roue. Avant ce match entre l'Italie et l'Albanie, 13 buts avaient en effet déjà été inscrits. Et au Signal Iduna Park, il n'a fallu attendre que 23 secondes pour voir le 14e tomber.

C'est Federico Dimarco, bien involontairement, qui a permis à Nedim Bajrami, un visage bien connu en Suisse puisqu'il y a été formé, qui a pu crucifier Gianluigi Donnarumma, à bout pourtant. Une réalisation historique puisqu'il s'agit non seulement du premier but de son pays à l'Euro, mais également du plus rapide de l'histoire de la compétition.

L'Italie renverse le match en cinq minutes

Venu en très grand nombre dans la Ruhr donc, les autorités allemandes évoquent le nombre de 50'000 supporters, les fans albanais ont ensuite très rapidement été refroidis, eux qui fêtent cet été leur deuxième participation seulement à un Euro après l'édition 2016. En effet, dès la 11e, Alessandro Bastoni, seul au deuxième poteau, a pu reprendre victorieusement de la tête un corner tiré au préalable à deux.

Cinq minutes plus tard, c'est Nicolo Barella qui a pu doubler la mise pour son la Squadra Azzurra en reprenant de volé un ballon mal dégagé par la défense albanaise. 2-1, retournement de situation en quelques minutes. Davide Frattesi est ensuite passé tout près du but du break, mais son essai a trouvé le poteau de Thomas Strakosha (33e).

Plusieurs visages connus en Suisse

Pas découragés par la nette domination italienne, tant sur le plan technique que physique, les supporters albanais, qui ont pratiquement transformé le mythique mur jaune du BVB en mur rouge, ont encouragé leurs joueurs toute la partie. Chaque remontée de balle ou corner provocant suspense et cris d'encouragement. Mais l'égalisation tant attendue n'est jamais intervenue et l'Italie a pu rejoindre l'Espagne, vainqueur de la Croatie 3-0 en début de soirée, en tête du classement après une deuxième mi-temps plutôt ennuyante. Seul frisson, la tentative de Rey Manaj qui n'a pas passé loin du but italien pour le plus grand malheur des Albanais (90e).

À noter encore que plusieurs visages connus en Super League étaient présents sur la pelouse. Côté Albanais, Arlind Ajeti (GC et Bâle), Taulant Seferi (YB, Wohlen, Winterthour et Xamax), Berat Djimsiti (Zurich) et Nedim Bajrami (GC) figuraient dans le onze de départ. Federico Dimarco (Sion) et Riccardo Calafiori (Bâle) également, pour les Italiens.

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