Interrogé en conférence sur la possibilité d'imiter la «génération dorée» espagnole, victorieuse à l'Euro en 2008 et 2012, puis au Mondial 2010, De la Fuente a estimé avoir déjà «une génération brillante», capable «de marquer l'histoire» dimanche.
«Nous l'avons déjà fait en arrivant jusqu'ici, en poursuivant notre développement. Cela ne veut pas dire qu'on va gagner tout le temps. Mais cette impression collective, cette progression, on la met au-dessus de tout résultat», a-t-il ajouté.
«Nous pouvons être très fiers de ce que nous avons fait. Car nous avons un grand présent et un grand avenir. Voir un pays aussi engagé derrière cette sélection, quel que soit le résultat, c'est quelque chose de merveilleux. Nous sommes vraiment émus de voir un pays avec autant d'espoir, d'affection, d'harmonie et d'unité, comme nous n'en avons pas vu depuis très longtemps», a détaillé le sélectionneur espagnol.
Favori? C'est pour les bookmakers!
Contre l'Angleterre, arrivée en finale sans briller, Luis De la Fuente s'attend à un match «équilibré», qui se jouera une nouvelle fois «sur des détails», et refuse de placer son équipe comme favorite, assurant laisser cela «aux bookmakers».
«Nous sommes préparés pour lutter pour la victoire. Mais si nous ne sommes pas l'Espagne que nous avons montrée jusqu'ici, nous n'avons aucune chance de gagner. Il n'y a qu'en étant reconnaissables, en nous appuyant sur nos points forts, en étant nous-mêmes que nous pourrons le faire. Nous devons rester fidèles à notre idée de jeu», a-t-il expliqué ensuite.
Le technicien espagnol a assuré aborder la finale avec «tranquillité», appelant ses joueurs à «profiter de cette «occasion historique» de ramener la Roja «tout en haut du classement des vainqueurs de cette compétition», avec un quatrième titre.