Il était logique qu'après un match nul étriqué et avec une presse qui allait lui tomber dessus, le sélectionneur italien Luciano Spalletti n'était pas des plus détendus après la rencontre entre la Croatie et l'Italie. Oui, la Squadra Azzura s'est qualifiée pour les huitièmes de finale. Mais elle n'a pas brillé.
Alors, le sélectionneur italien est parti dans un monologue, dans lequel il parle d'une taupe au sein de sa formation. La raison? Un journaliste avait des informations privilégiées que seul Spalletti et ses proches étaient censés avoir. «Il y a évidemment quelqu'un dans l'équipe qui transmet l'information et cette personne nuit à l'équipe nationale», s'est énervé l'entraîneur.
Et si l'Italie était éliminé?
Lorsqu'il a été interrogé sur un éventuel mécontentement au sein de ses joueurs concernant son système, l'Italien s'est à nouveau emporté, d'abord en expliquant au journaliste de 51 ans qu'il était plus âgé de 14 ans: «J'ai 65 ans. Je recherche toujours une conversation avec mes joueurs. Je dois écouter mes joueurs. Et qu'y a-t-il de mal à cela si la composition était le résultat de discussions?»
Alors que le calme semblait revenu, dans la salle de presse, un journaliste est revenu à la charge avec une question piquante: qu'adviendrait-il si l'Italie se faisait éliminer par la Suisse? «De quel genre de question s'agit-il? On me demande aussi si j'ai peur. Si j'avais peur, j'irais au stade comme toi et je regarderais les matchs. J'obtiendrais également une accréditation gratuitement.» Un truc est sûr: ce n'est pas la sérénité qui envahit l'équipe d'Italie à quelques jours d'affronter la Nati.