La presse transalpine sévère
«L'Italie n'a rien montré de bon»

L'Italie s'est qualifiée ce lundi pour les huitièmes de finale de l'Euro 2024. Elle affrontera la Suisse samedi (18h). Un minimum syndical qui ne plaît pas à la presse transalpine.
Publié: 25.06.2024 à 11:16 heures
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Dernière mise à jour: 27.06.2024 à 14:03 heures
Les Italiens peuvent exulter: ils sont qualifiés pour les huitièmes.
Photo: Getty Images
Blick Sport

Championne d'Europe en titre mais absente de la dernière Coupe du monde, l'Italie avait à cœur de se rattraper auprès de ses supporters lors de cet Euro 2024. Après un début peu flamboyant mais efficace face à l'Albanie (victoire 2-1), la Squadra Azzura s'est logiquement inclinée face à l'Espagne (0-1). Le dernier match de la phase de poules contre la Croatie était l'occasion pour les Transalpins d'assurer leur deuxième place de groupe et d'aller défier la Nati samedi en huitièmes de finale.

Sauf que, tout ne s'est pas passé comme prévu pour l'Italie. Ils ont longtemps été menés au score et ont dû attendre la 98e minute pour égaliser contre les Croates. Alors, malgré la joie au pays, tout le monde n'était pas des plus emballés. À l'image des médias du pays. «En avant sans gloire. Mais avec un cri qui transperce la nuit bleue et nous donne de la joie, a le goût de la libération, nous donne même un brin d'espoir», écrit la «Gazzetta dello sport».

Le journal italien n'hésite également pas à réaliser des parallèles avec 1982, année durant laquelle la Squadra Azzura a remporté son troisième Mondial. D'ailleurs, à l'époque, le quotidien avait déjà titré «En avant sans gloire» après le match nul face au Cameroun, synonyme de qualification pour le second tour.

Du côté de «la Repubblica», on parle d'une Italie «fragile, extrême et un peu folle». Mais on veut surtout retenir la qualification, et pas forcément la manière. Tout comme le «Corriere della Sera», qui écrit que «l'Italie n'a rien montré de bon mais elle a survécu». Le journal italien sait aussi que, désormais, c'est un autre tournoi qui commence. «Et face à la Suisse, ce sera une autre histoire.»

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