La différence est énorme! Lundi, la troupe de Murat Yakin s'est envolée de Zurich pour le Qatar dans un charter Swiss. Mercredi, elle s'est rendue à Abu Dhabi sur un vol de ligne d'Etihad Airways pour le match amical contre le Ghana.
Les stars de la Nati sont réparties dans toute la classe économie. Tout le monde n'est pas enthousiaste à l'idée de voler pendant près d'une heure dans cette classe, entouré de touristes, juste avant le coup d'envoi de la Coupe du monde.
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«D'où venez-vous?»
D'autres, comme Yann Sommer, Fabian Frei, Nico Elvedi ou Djibril Sow prennent les choses avec plus de calme. Une passagère demande à notre iconique gardien: «D'où venez-vous?» et celui-ci, tout sourire et tel le beau-fils parfait qu'il est répond: «Switzerland». A l'atterrissage, la voyageuse a même demandé au gardien de la Nati de prendre une photo avec sa fille. Peu avant le décollage, un homme en t-shirt équatorien s'est également faufilé dans les rangs des Suisses avec un album Panini et a recueilli des signatures.
Pourquoi la Nati n'a-t-elle pas réservé de charter si peu de temps avant le coup d'envoi de la Coupe du monde? «C'était prévu dans le package que nous avions convenu avec l'organisateur du match, explique Adrian Arnold, chargé de la communication à l'ASF. Le vol n'a duré que peu de temps.»
Tout ne s'est pourtant pas passé comme prévu. En fait, il avait été convenu que l'équipe de Suisse occuperait en bloc les premiers sièges et que les joueurs seraient donc les derniers à embarquer et les premiers à débarquer. «C'est dommage que cela n'ait pas fonctionné», souffle simplement Adrian Arnold.