La Coupe du monde au Qatar, ce n'est pas seulement un titre ultime, mais aussi un beau pactole. La FIFA versera 440 millions de francs répartis aux 32 participants. C'est 100 millions de plus qu'il y a quatre ans, lors de la Coupe du monde en Russie. 1,5 million de francs par nation ont déjà été versés avant le tournoi. Le reste sera distribué selon un principe de la performance. Voici la clé de répartition:
- Champion du monde: 42 millions de francs
- Finaliste : 30 millions de francs
- 3e place : 27 millions de francs
- 4e place : 25 millions de francs
- Quart de finaliste: 17 millions de francs par équipe
- Huitième de finaliste: 13 millions de francs par équipe
- Phase de poules: 9 millions de francs par équipe
Contrairement aux Allemands, qui dévoilent leurs primes aux joueurs (chaque joueur percevra environ 390'000 francs en cas de titre), l'Association suisse de football (ASF) ne donne aucun chiffre. «Nous ne communiquons pas les détails», explique Adrian Arnold, le responsable médias de l'ASF.
Des primes versées plus tard
Pour l'équipe, un conseil des joueurs — composé de six personnes — a négocié les primes de la Coupe du monde. Il s'agissait de Xhaka, Sommer, Shaqiri, Freuler, Akanji et Zakaria. Cette année, les récompenses sont davantage liées aux performances que lors des dernières phases finales. Les joueurs perçoivent certes un salaire de présence sur place, mais aucune prime de victoire ou de points n'est ensuite versée pour les trois matches de groupe contre le Cameroun, le Brésil et la Serbie. Pour la première fois, des primes seront versées uniquement en cas de qualification pour les huitièmes de finale. Celles-ci augmenteraient ensuite de manière exponentielle d'un tour à l'autre.
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«Nous avons décidé d'introduire pour toutes les sélections de l'ASF un système de primes nettement plus lié aux performances», explique Adrian Arnold. C'est ce qui a déjà été fait cet été lors du championnat d'Europe féminin en Angleterre. Pour le match nul 2-2 contre le Portugal en phase de groupe, aucune prime de points n'a été accordée à Wälti, Bachmann & Cie.
Le signal est clair. La devise «participer, c'est déjà bien» appartient au passé. Les exigences des équipes nationales suisses ont augmenté. Surtout au Qatar. Le charismatique directeur des équipes nationales, Pierluigi Tami, annonce même les quarts de finale comme objectif. «Nous voulons réaliser le meilleur résultat dans l'histoire de l'équipe de Suisse à la Coupe du monde!»
Chaque joueur perçoit les mêmes primes
Si cela se produit, il y aurait pour nos stars de la Nati — en plus de la gloire — beaucoup d'argent à la clé. En atteignant les quarts de finale, les footballeurs allemands empocheraient 100'000 euros. Et on peut supposer que le fameux conseil des joueurs n'a pas mal négocié.
L'argent est certes distribué en fonction des performances, mais les joueurs reçoivent tous la même somme. Qu'un joueur ne mette pas le pied sur le terrain ou qu'il joue toutes les minutes, il perçoit la même chose.
Les millions restants sont immédiatement reversés à divers départements de l'ASF, comme par exemple le sport populaire.