«Sommer et Elvedi ont passé une mavaise nuit. Mais d'ici vendredi soir, ils ont le temps de récupérer», indique le sélectionneur. Comme le coup de froid dont ont été les victimes le gardien et le défenseur central, les gênes musculaires ressenties par Shaqiri et Okafor ont disparu. «Les quatre joueurs seront à ma disposition vendredi», affirme le Bâlois.
Comme Manuel Akanji qui l'accompagnait sur l'estrade de la «petite» salle no 2 du centre de presse, Murat Yakin a témoigné d'une confiance totale avant ce dernier match de la phase de poules qui doit, en principe, ouvrir les portes d'un nouveau huitième de finale de Coupe du monde. «Mon équipe a l'expérience et la maturité pour assurer sa qualification, assure le sélectionneur. Une qualification pour les huitièmes de finale d'une Coupe du monde est, il ne faut jamais l'oublier, un résultat fantastique. Je veux que mon équipe soit dominante dès les premières minutes. Elle doit mettre l'adversaire sous pression. Nous avons tout en mains pour passer et pour rendre fiers nos fans.»
«Nous jouerons un football offensif»
Murat Yakin n'a, bien sûr, rien dévoilé sur ses intentions quant à son onze de départ. Jouera-t-il en 4-3-3 avec Shaqiri et Ruben Vargas sur les côtés face au Cameroun ou optera-t-il pour un autre système ? Avec un entraîneur qui cherche toujours à avoir un coup d'avance, il est bien ardu d'émettre le moindre pronostic. «Je veux davantage de joueurs dans la zone de vérité, lance-t-il toutefois. Je veux que l'équipe se procure de nombreuses situations de but. Je veux aussi que mes joueurs soient capables de maîtriser leurs émotions.»
Manuel Akanji a, lui aussi, a insisté sur les forces de l'équipe de Suisse. «La Serbie doit gagner. Elle va donc attaquer. Nous aussi, nous jouerons un football offensif, promet le défenseur de Manchester City. On verra bien qui va prendre les commandes du match. J'ai toutefois l'intime conviction que la Suisse est bien celle qui pratique le meilleur football entre les deux équipes.»
(ATS)