«Jeudi matin, nous avions vendu plus de 15’000 billets», a chiffré Adrian Arnold, responsable de la communication à l’Association suisse de football. Samedi, le Stade de Genève est assuré d’être rempli à deux tiers au coup d’envoi de la rencontre entre la Suisse et l’Irlande du Nord. C’est décevant.
Pour la première fois depuis octobre 2019, la Nati est de retour en Suisse romande. À l’époque, l’enceinte avait accueilli très précisément 24’776 supporters lors de la victoire de la troupe de Vladimir Petkovic face à l’Irlande (2-0). Une petite dizaine de milliers de fans manquent donc à l’appel. Certes, la pandémie a freiné l’engouement mais elle n’explique pas tout. Ce Covid, justement, limite aussi le nombre de places dans le stade (22’000 billets ont été mis en vente) et pourtant, les guichets ne sont pas (encore) fermés.
La Romandie doit se mobiliser
La Suisse romande doit désormais se mobiliser afin de remplir les 7000 places manquantes. Si le public souhaite à nouveau voir la Nati sortir de son antre du Parc St-Jacques et se rendre de ce côté de la Sarine pour des matches importants, il faut prouver à l’ASF que la Romandie est aussi une terre de football. Il est vrai que les sésames les moins chers ont tous trouvé preneurs mais cela ne suffit pas.
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Cette équipe, qui a fait sortir la Suisse entière dans les rues le 28 juin dernier après sa victoire contre la France, mérite de ressentir cette ferveur populaire au Stade de Genève. Et ainsi éviter le fiasco bâlois lors du match amical contre la Grèce, en septembre dernier (3500 spectateurs). (mdv)