La Swiss Team I s'est imposée en 6h35'56, avec une marge de près de neuf minutes sur le trio transalpin. Vainqueurs des deux précédentes éditions - en 2014 avec Damiano Lenzi, en 2018 au côté de Robert Antonioli - et associés cette fois-ci à Davide Magnani, Michele Boscacci et Matteo Eydallin n'ont donc pas pu signer un triplé.
«Un rêve»
«Nous avons fait une bonne dernière montée, et nous nous sommes entraidés du début à la fin, a analysé Rémi Bonnet au micro de la chaîne Blue. Nous étions déçus en 2018, et voulions donc vraiment gagner.» a poursuivi le plus jeune (27 ans) membre du trio victorieux.
«C'est génial de pouvoir offrir ça à Martin, qui disputait sans doute sa dernière Patrouille dans l'élite. C'est un rêve», a poursuivi le plus jeune (27 ans) membre du trio victorieux. «C'est un rêve de gagner avec Rémi et Werner», a enchaîné Martin Anthamatten, qui avait déjà triomphé en 2010 en compagnie de Florent Troillet et Yannick Ecoeur.
Plus de fraîcheur
Le trio helvétique a fait la différence dans le dernier quart d'un parcours long de 53 km entre Zermatt et Verbier. Plus frais que leurs rivaux italiens, Anthamatten/Marti/Bonnet ont creusé l'écart dans la Rosablanche et le Col de la Chaux pour aborder la descente vers Verbier avec une marge de quelque six minutes.
Le départ des courses de l'élite avait été reporté de 24 heures en raison d'une dégradation météorologique, qui aurait pu empêcher toute évacuation sanitaire par voie aérienne. Les patrouilles sont arrivées sous le soleil dimanche matin, après avoir dû porter leurs skis sur quelque 14 des 53 km en raison du manque d'enneigement.
(ATS)