Tsimanouskays en sécurité
Plusieurs pays européens lui offrent l'asile

L'athlète biélorusse Krystsina Tsimanouskaya est en sécurité au Japon, a assuré le CIO, alors que la sprinteuse s'était dite menacée d'un retour forcé dans son pays pour avoir critiqué sa fédération.
Publié: 02.08.2021 à 12:30 heures
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Dernière mise à jour: 02.08.2021 à 12:32 heures
Krystsina Tsimanouskaya en action à Tokyo.
Photo: Petr David Josek

Après une journée de dimanche tendue, le calme semble être revenu autour de l'athlète biélorusse. «Le CIO et Tokyo 2020 ont parlé dimanche soir directemen t avec l'athlète biélorusse Krystsina Tsimanouskaya», a déclaré le directeur de la communication du CIO Mark Adams. «Elle nous a assuré qu'elle se sentait en sécurité. Elle a passé la nuit dans un hôtel de l'aéroport» et le CIO devait de nouveau s'entretenir avec elle lundi afin de connaître ses intentions et la «soutenir», a ajouté M. Adams.

Plusieurs pays européens ont proposé l'asile à la sprinteuse.

«Les autorités japonaises viennent de nous confirmer que l'athlète Krystsina Tsimanouskaya (24 ans) avait reçu notre offre d'asile,» a ainsi déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères Jakub Kulhanek sur Twitter. «Si elle décide de l'accepter, nous ferons au mieux pour l'aider. Les Jeux olympiques n'ont rien à voir avec la politique, les méthodes du régime (du président biélorusse Alexandre) Loukachenko sont absolument honteuses», a-t-il ajouté.

Les autorités polonaises ont également proposé un visa humanitaire à Tsimanouskaya pour qu'elle puisse poursuivre sa carrière dans leur pays, et le Premier ministre slovène Janez Jansa a aussi proposé d'accueillir l'athlète bélarusse.

Krystsina Tsimanouskaya avait affirmé dimanche avoir été forcée à suspendre sa participation aux JO de Tokyo par le sélectionneur de son équipe, avant d'être accompagnée à l'aéroport par des responsables du comité olympique national biélorusse pour rentrer dans son pays.

Quelques jours auparavant, elle avait violemment critiqué la Fédération biélorusse d'athlétisme, en affirmant avoir été forcée à participer au relais 4x400 mètres, alors qu'elle était censée initialement courir le 100 m et le 200 m, car deux autres athlètes n'avaient pas réalisé un nombre suffisant de contrôles antidopage, selon elle. Krystsina Tsimanouskaya a aussi confié au media en ligne by.tribuna.com avoir «peur» de se retrouver en prison si elle rentrait en Biélorussie.

(ATS)

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