Mujinga Kambundji
Je vous emmène dans ma journée type

Femme la plus rapide de Suisse, Mujinga Kambundji est également chroniqueuse pour Blick. Les vacances sont finies et la Bernoise est de retour dans sa routine.
Publié: 26.10.2023 à 17:05 heures
Mujinga Kambundji nous explique une journée normale pour elle.
Photo: imago/Beautiful Sports
Mujinga Kambundji

Et voilà, mes vacances sont finies. Comme je vous l'avais dit dans ma dernière chronique, j'ai pris la décision de ne pas partir à l'étranger cette fois. Je me suis reposée chez moi et ça m'a vraiment fait du bien. J'en avais besoin après une saison fatigante et j'en ai profité pour faire des activités que je n'ai pas le temps de faire durant le reste de l'année, comme ranger ma cave. Et donc cette semaine, j'ai repris les entraînements, mais ce n'est pas (encore) trop intense. Pour le moment, mon pied va bien.

Mais aujourd'hui, je voulais que vous vous plongiez dans mon quotidien. Lors d'une journée typique, je me lève généralement à 8h45 – c'est l'heure qui me permet de ne pas être en retard à l'entraînement. Je me prépare ensuite. Je dois avouer que je ne déjeune pas le matin, mais j'aime bien me tirer un café que je bois à la maison ou, plus généralement, dans la voiture.

Des entraînements de trois heures

En hiver, on s'entraîne normalement à 10h. Enfin, ça, ce n'est pas le lundi. Le premier jour de la semaine, je vais à Zurich et on commence à 10h30. Mais restons sur Berne. En ce moment, les entraînements sont courts mais rapidement, ils dureront 3h-3h30.

Souvent, je rentre directement manger à la maison. En route, il m'arrive parfois de m'arrêter pour faire les commissions. Et quand j'arrive chez moi, je mange quelque chose de simple. J'ai des fois des salades déjà préparées par mes soins ou des restes de la veille au soir. Et s'il n'y a rien, je fais quelque chose qui ne me prend pas plus que dix minutes.

J'aime bien cuisiner

J'aime bien me poser 15-20 minutes, pour récupérer de l'entraînement et pour digérer. Ensuite, je remplis le reste de mon après-midi avec des tâches que je dois faire depuis chez moi. Il m'arrive aussi d'aller deux à trois fois par semaine à la physio. Et dépend la période, j'ai aussi des rendez-vous pour des shootings ou avec les médias.

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Avant la fin de la journée, je prends aussi en note mon programme du lendemain. En cette période, je suis un peu plus à la maison et, comme j'aime bien cuisiner, je me mets souvent aux fourneaux. Je vais plutôt tard – vers 19h30-20h. Ensuite, je range ma cuisine et je fais mes exercices pour le pied. Si j'ai le temps et l'envie, j'aime bien aussi regarder un film devant la télé. Généralement, je m'endors vers minuit.

La semaine de six jours

Mais oui, mon métier est quand même bien différent de celui de monsieur et madame Tout-le-monde. Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas. J'ai toujours des rendez-vous à gauche et à droite. Il ne m'arrive quasi jamais d'avoir une semaine avec rien de prévu. Je dois planifier le dimanche soir et je me pose toujours beaucoup de questions pratiques. C'est tout bête mais quand j'ai un gros shooting, je dois prévoir une valise avec plein d'habits dedans, par exemple.

Et ce qui est aussi différent, c'est que ça alterne entre semaine calme et intensive. En tant que sportive, je n'ai pas une semaine de cinq jours. Ça dure jusqu'à samedi et je n'ai pas mon week-end. Ça a été toujours été comme ça. En plus, le samedi, c'est souvent l'entraînement le plus dur – où on souffre le plus. Alors que chez beaucoup d'autres personnes, le vendredi soir est synonyme de début du week-end, je dois aller tôt au lit car le lendemain sera intense.

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