«Le club s'est amélioré»
Six ans plus tard, Natan Jurkovitz et Olympic reviennent à Thessalonique

En novembre 2018, Olympic avait pris une claque dans la salle du PAOK. Des années plus tard et avec Natan Jurkovitz comme rescapé, les Fribourgeois retournent en Grèce avec, en point de mire, une qualification historique en demi-finales de Coupe d'Europe.
Publié: 08:50 heures
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Dernière mise à jour: 09:42 heures
Natan Jurkovitz et Fribourg vont-ils créer l'exploit en Grèce?
Photo: keystone-sda.ch
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Matthias DavetJournaliste Blick

Fribourg Olympic s'est offert le droit de rêver. En décrochant un match nul mercredi passé dans sa salle face au PAOK (62-62), la troupe de Thibaut Petit peut encore espérer une qualification historique pour les demi-finales de FIBA Europe Cup. Pour cela, elle devra «juste» s'imposer en terres grecques ce mercredi soir (19h15). L'exploit est à portée de main.

Surtout que, six ans et demi après leur dernier déplacement à Thessalonique, les Fribourgeois ont bien changé. Rien que dans l'alignement, déjà. Natan Jurkovitz est le seul rescapé d'une équipe qui avait pris une petite claque au premier tour de la Ligue des champions (92-61). À l'époque, ce duel ne s'était joué que devant 650 personnes dans une salle qui peut en accueillir 8000 de plus. «Mais là, je sais que les supporters vont venir et j'ai vraiment hâte», nous confie le co-capitaine fribourgeois.

«Je pense être un meilleur joueur»

De ce match de novembre 2018, Natan Jurkovitz n'en garde pas qu'un bon souvenir: «On s'est fait atomiser là-bas. Hormis ça, c'était top. La salle et l'endroit sont magnifiques.» Et d'un point de vue personnel, le No 99 n'a pas non plus pu se réjouir. «Je n'avais marqué que deux points?, demande-t-il. Ah oui, on s'était fait ratatiner. Après, ce n'était pas mon rôle de marquer des paniers à l'époque.» Forcément ce mercredi, le Fribourgeois espère davantage aider son équipe offensivement.

Une formation qui a évidemment évolué en six ans. «En termes de basket, le club s'est amélioré, souligne Natan Jurkovitz. Ce qu'on a fait cette année, c'est incroyable.» Bien sûr, le capitaine ne se leurre pas des problèmes qu'a pu connaître le club en coulisses mais préfère se concentrer sur l'aspect sportif. «Et personnellement, je pense être un meilleur joueur de basket qu'à l'époque… Je l'espère en tout cas», rigole-t-il.

L'importance de la salle

Ainsi, le joueur de 29 ans a envie de prendre sa revanche en Grèce. Après le match aller, tout reste possible. Où se fera la différence? «Il nous faudra un peu plus de réussite à trois points car il y a eu beaucoup de déchets à Fribourg, analyse Natan Jurkovitz. Et il faut aussi gommer les erreurs en défense.»

L'impact du chaudron qu'est la PAOK Sports Arena peut aussi avoir une influence sur le match. Mais dans les deux sens. «Il faut qu'on soit dans notre rencontre et, si on commence bien, on a toutes nos chances, lâche le capitaine. Par contre, si on est impressionnés et qu'ils prennent de l'avance, ça va être très, très difficile.»

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