Une série suisse, tournée dans les Alpes et réalisée en collaboration avec Netflix: le projet révélé par la RTS le 4 septembre 2023 promet d'accueillir le 8e art helvétique dans la cour des grands. La production s'intitule «Winter Palace», comprendra huit épisodes de 45 minutes et sera diffusée d'ici à la fin de l'année 2024.
Imaginé par la scénariste britannique Lindsay Shapero et le réalisateur suisse Pierre Monnard, ce drame historique inspiré de faits réels nous emmènera en 1899, sur les traces d'André Morel, un ambitieux hôtelier dont le rêve est de créer un établissement de luxe pouvant rester ouvert en pleine saison froide.
Au cœur d'une montagne impardonnable et glaciale, le récit esquissera donc les débuts mouvementés du tourisme hivernal. Entre un héros déterminé, une clientèle pointilleuse et des équipes peu habituées au décor d'un cinq étoiles, on peut s'attendre à une brochette de personnages passionnants et à un zeste de romance.
S'il faudra patienter encore plusieurs mois avant de découvrir la production, le tournage de «Winter Palace» démarrera déjà en octobre 2023. Le casting, quant à lui, est en cours de finalisation et n'a pas encore été dévoilé.
Un rayonnement dans le monde entier
Autre bonne nouvelle pour les sériephiles: les épisodes seront diffusés en avant-première sur la chaîne RTS 1, avant leur mise en ligne sur la plateforme de streaming. Devenant ensuite accessibles à l'ensemble des utilisateurs et utilisatrices de Netflix, ils pourraient braquer les projecteurs internationaux sur les talents de réalisations suisses.
C'est évidemment ce qu'espère Françoise Mayor, cheffe de l'Unité fiction et documentaires à la RTS: «Le soutien de Netflix rend possible la production de cette œuvre d’initiative suisse qui rayonnera bientôt dans le monde entier, pour le plus grand plaisir de notre public comme celui de ce nouvel acteur international pour l’audiovisuel suisse», se réjouit-elle dans un communiqué de presse publié par la RTS.
«Winter Palace» sera réalisée en français et en anglais, tandis que le récit devrait s'ancrer fortement dans les paysages et l'histoire locaux. Ce projet de longue haleine pourrait-il apporter la même notoriété que «Casa de Papel» a offerte aux réalisateurs espagnols? Rendez-vous en 2024 (avec un bol de pop-corn givrés et une écharpe en laine autour du cou) pour le découvrir.