Elle est peut-être passée à côté du pire: une élève de 7P, c'est-à-dire de onze ou douze ans, serait arrivée en cours au collège du Cherrat, à Saint-Prex, dans le canton de Vaud, sous le choc, le jeudi 12 septembre. «Elle a expliqué avoir été agressée par un homme sur le chemin de l'école. Elle a réussi à fuir jusqu'au collège», peut-on lire dans une lettre adressée aux parents d'élèves par la direction le jour même, qui nous est également parvenue.
D'après des parents d'élèves, l'homme aurait raconté à la fillette «qu'il avait perdu son chien, l'a frappée et tenté de la mettre dans sa fourgonnette... elle a pu s'enfuir à toutes jambes.» Le directeur de l'établissement, Monsieur Cédric Seiffert, indique à Blick que ces informations ne sont pas confirmées par la police.
Également contactée, la police cantonale vaudoise affirme en effet ne pas être en mesure de confirmer quelque information que ce soit, à ce stade de l'enquête. Aucun auteur n'a encore pu être identifié, mais l'enquête est en cours.
Investigations en cours
Une fois arrivée à l'établissement scolaire, la petite «a été accueillie, dans un premier temps, par des élèves qui ont eu le bon réflexe de l'accompagner à la salle des maîtres, où elle a été prise en charge par un enseignant, un membre de la direction ainsi que l'infirmier scolaire», peut-on lire dans la missive.
Pas blessée, elle a rapidement été ramenée à ses parents. «La police a bien sûr été immédiatement prévenue, elle est venue sur place et des investigations sont en cours. La direction est en contact avec les autorités, et suit la situation de très près.»
Cellule de soutien
À la suite de cet épisode, qui a créé le choc au sein de l'école, la direction a mis à disposition des élèves «une cellule de soutien». L'infirmier, le psychologue scolaire et les médiatrices étaient à disposition le jour et le lendemain des faits.
La direction encourage les parents de la localité à «en parler avec vos enfants et à rester attentifs à leurs émotions ces prochains temps». Le directeur précise, à l'autre bout du fil: «Hier, des élèves ont fait appel au soutien — il y avait beaucoup d'émotions. Aujourd'hui, c'est plus serein. Mais nous restons très attentifs à la situation!»