Dans la tempête ces derniers mois, les Services Industriels Genevois (SIG) ont annoncé ce matin qu'ils rembourseront, dès juillet, 27 millions de francs à leur clientèle. Une somme qui correspond au trop-perçu par l'entreprise sur les pertes de son réseau électrique pendant 15 ans, ainsi que les intérêts qui vont avec. À ce montant s’ajoutent des intérêts pour 5 millions de francs.
Souvenez-vous, les SIG avaient été épinglés en février dernier par la Cour des comptes. Via un communiqué, on apprenait que l'entreprise genevoise avait surfacturé — entre 2008 et 2021 — à ses clients la bagatelle de 22 millions de francs. Une polémique suivie de près par une autre. Des soupçons de népotisme avaient conduit le directeur général Christian Brunier à présenter sa démission. «La Tribune de Genève» et la télévision Léman Bleu avaient révélé que ses deux beaux-fils travaillaient aux SIG, ainsi que l'épouse de l'un d'eux. Et la RTS de porter l'estocade en pointant du doigt l'engagement par l'entreprise d'un neveu de Christian Brunier.
À noter que sur cette affaire de népotisme présumé, les SIG attendent le résultat d’un audit sur les procédures de recrutement.