Soupçons de népotisme à Genève
Le directeur général des SIG engage un quatrième membre de sa famille

Le directeur général des SIG, Christian Brunier, est encore sous les feux des projecteurs. La RTS a appris que l'homme avait engagé un quatrième membre de sa famille, faisant planer des soupçons de népotisme.
Publié: 26.04.2024 à 15:56 heures
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Dernière mise à jour: 26.04.2024 à 16:00 heures
Selon les révélations de la RTS, Christian Brunier, directeur général des SIG, a engagé un quatrième membre de sa famille au sein de l'entreprise.
Photo: Keystone
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Mathilde JaccardJournaliste Blick

Nouvelle révélation gênante dans l'affaire de soupçons de népotisme au sein des Services industriels de Genève (SIG). La RTS a appris qu'un quatrième membre de la famille du directeur général Christian Brunier a été engagé. Après deux beaux-fils et l'épouse de l'un deux, un neveu est entré en fonction aux SIG.

L'entreprise s'est toujours défendue de ses engagements, en avançant les compétences des personnes, et non leur lien de parenté avec le directeur général. Et d'insister: ces embauches sont tout à fait conformes aux directives internes.

Contactés par la RTS, les Services industriels n'ont pas souhaité commenter, dans l'attente d'une conférence de presse prévue mardi 30 avril. Cette dernière permettra d'éclaircir l'affaire et les soupçons de népotisme qui pèsent sur l'entreprise, dont la ligne de défense se ramollit.

Deuxième scandale aux SIG

Une affaire qui s'ajoute à un rapport de la Cour des comptes, en février dernier, qui épinglait les SIG pour la surfacturation du coût des pertes de leur réseau électrique entre 2008 et 2021. On y apprenait que les SIG ont surfacturé à leurs clients — entreprises comme ménages — quelque 22 millions de francs en coûts de pertes de réseau électrique. En clair, le coût de la différence entre l'électricité introduite dans le réseau et celle qui arrive réellement à destination chez les clients.

La direction de la régie publique assurait n'avoir rien su des problèmes avant 2023. Mais la «Tribune de Genève» et Léman Bleu ont révélé par la suite, le 18 avril, que c'était faux. Plusieurs signaux d'alerte lui ont été directement envoyés depuis 2018. À la suite de ces révélations, le magistrat de la Cour des comptes, Frédéric Varone, assurait à Léman Bleu que le problème était connu de la direction.

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