Les activistes du climat de Renovate Switzerland font à nouveau parler d'eux. Il y a deux jours, leur porte-parole, Max Voegtli, avait été condamné par le tribunal de district de Zurich à une peine pécuniaire avec sursis de 60 jours-amende à 30 francs chacun. On apprenait qu'il devait également s'acquitter de frais de justice d'au moins 2500 francs. Une peine reçue pour deux actions de collage au sol à Zurich.
Après le jugement, le porte-parole de Renovate Switzerland, qui s'était fait connaître pour un voyage controversé en Amérique latine, a annoncé: «Je continuerai jusqu'à ce que notre gouvernement agisse.» Pour rappel, Renovate demande au Conseil fédéral de déclarer l'état d'urgence climatique et de consacrer des moyens pour rénover et isoler à nouveau un million d'habitations en Suisse.
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Une «menace» mise à exécution sans attendre. Dès jeudi soir, Max Voegtli a participé à une nouvelle action de protestation. Vers 21 heures, quatre activistes ont tenté de perturber le 1500 m hommes, lors du meeting d'athlétisme Diamond League qui s'est déroulé au stade du Letzigrund, à Zurich.
Renovate pose des exigences aux sportifs
Une action pas vraiment couronnée de succès. Martin Reck, Ann Dautzenberg, Anthony Zufferey et Max Voegtli ont grimpé sur la piste avant d'être mis à terre par des agents de sécurité et escortés hors du stade. Sur une vidéo postée par Renovate Switzerland sur X (anciennement Twitter), on peut voir les forces de sécurité immobiliser l'un des activistes au sol et en faire sortir deux autres directement de la piste. Un troisième militant est d'abord tiré sans ménagement sur le tartan, puis emporté par deux agents de sécurité.
La crise climatique concerne tout le monde, écrit Renovate Switzerland dans un communiqué de presse pour justifier cette nouvelle action de protestation. «Nous devons tous agir. Cela concerne aussi les sportifs et les sportives. Eux aussi doivent assumer leurs responsabilités et ont le devoir d'agir. L'histoire nous l'a montré: eux aussi peuvent se lever et lutter contre l'injustice», demandent les militants. Les athlètes devraient utiliser leur plateforme pour un avenir commun, poursuit le communiqué.