L'aiguilleur du ciel basé à Meiringen (BE), où la patrouille de deux F/A-18 a décollé le 29 août 2016, a ordonné par erreur une altitude minimale trop basse au pilote victime du crash contre une paroi rocheuse. «Je suppose que j'ai fait un lapsus», a dit le prévenu au Tribunal militaire 2 réuni à Muttenz (BL) pour le deuxième jour du procès militaire.
Il ne s'en est rendu compte qu'en parlant avec la centrale d'intervention, a-t-il ajouté. Il était alors trop tard pour avertir son collègue basé à Dübendorf (ZH), qui avait pris le relais.
Comme le pilote leader de la patrouille, aussi accusé, n'a pas respecté la procédure de décollage prescrite, son camarade en formation n'a pas pu se brancher sur le même radar. Le contrôleur aérien a donc donné des instructions de vol séparées pour empêcher toute collision entre les deux avions.
(ATS)