Immersion au village vaccinal
D'abord l'injection, puis une raclette

Un stand un peu particulier a pris ses quartiers dans la gare de Zurich: le «village vaccinal». La Semaine nationale produit-elle vraiment des effets? Curieux, nos collègues zurichois sont allés poser la question dans le hall de gare.
Publié: 09.11.2021 à 08:01 heures
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Dernière mise à jour: 09.11.2021 à 09:59 heures
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La directrice de la santé de Zurich, Natalie Rickli, et les conseillères cantonales Jacqueline Fehr et Carmen Walker Späh (de gauche à droite) ont visité le village de vaccination lundi matin.
Photo: Keystone
Lea Hartmann

Dans quelques semaines, le traditionnel sapin prendra ses quartiers dans la gare de Zurich et le marché de Noël fera le plein de visiteurs. Mais depuis lundi, c'est une autre ambiance: le hall de «Zurich HB» s'est transformé en village de la vaccination. Les personnes hésitantes ont jusqu'à mercredi pour s'informer sur la vaccination et des containers gris attendent celles et ceux qui franchiraient le pas pour recevoir une dose. Avec à la clé café, beignets ou raclette!

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Ce «village de vaccination» s'inscrit logiquement dans le cadre de la Semaine nationale visant à augmenter la couverture vaccinale. Environ 66% de la population est entièrement vaccinée, ce qui ne suffit pas à passer l'hiver sereinement, selon les experts. La donne est semblable dans les pays voisins, l'Autriche luttant pour éviter un nouveau «lockdown».

Une question dominait lundi matin à la gare de Zurich: y avait-il encore une demande pour la vaccination, alors que celles et ceux qui le souhaitent peuvent obtenir des injections gratuitement depuis de nombreux mois? Ministre cantonale de la Santé, Natalie Rickli a été rassurée dès son arrivée: vingt personnes avaient déjà été vaccinées. Le mot d'ordre étant «chaque dose compte», c'est une bonne nouvelle.

«Simple et pas bureaucratique»

Mario Mazzola est l'un de ceux-ci. Le bientôt septuagénaire a reçu sa deuxième dose. «Cela faisait un bon moment déjà depuis la première, et j'ai pensé qu'il était temps de franchir le pas», explique cet Allemand. Pourquoi a-t-il attendu si longtemps? Comme il a été vacciné à Zurich, il attendait de revenir dans notre pays pour recevoir la seconde dose, explique-t-il.

Un autre homme repart du village vaccinal. Nous l'attrapons au vol. «En fait, j'étais contre le vaccin, parce qu'on ne sait pas encore tout à ce sujet», assure-t-il. Mais c'est en passant devant le village vaccinal qu'il a soudainement changé d'avis. «Il n'y a pas vraiment d'autre moyen pour sortir de cette pandémie. Et nous commençons à avoir un peu de recul...» Il apprécie le fait que ce soit si simple et pas bureaucratique.

Un confort qui a aussi séduit Luisa, 31 ans, de Zurich. Elle n'avait pas été vaccinée jusqu'ici en raison de sa grossesse. «Maintenant que mon bébé à quatre semaine, c'est le bon moment!»


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