L'issue du vote sur la nouvelle loi sur la protection du climat ne devrait réserver aucune surprise: ça sera non. En effet, c'est l'UDC qui avait attaqué par référendum ce texte qui sert de contre-projet indirect à l'initiative sur les glaciers.
Selon le parti, «cette loi sur le gaspillage de l'électricité est coûteuse et mensongère». L'UDC affirme que «cette loi extrême prévoit l'interdiction du mazout, du gaz du diesel et de l'essence.» Le parti craint que l'électricité et l'énergie ne deviennent un luxe réservé aux riches.
Egalement dans les urnes le 18 juin, le projet d'imposition des grandes entreprises dans le sillage du projet de l'OCDE et du G20 qui prévoit un taux à 15% en Suisse, qui sera davantage discuté. Cette réforme cible les entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse les 750 millions d'euros.
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Une réunion sous tension
Cette assemblée a lieu juste avant les élections cantonales genevoises. La présence de deux conseillers fédéraux, Guy Parmelin et Albert Rösti, ainsi que celle des pontes du parti, dont le président Marco Chiesa et la conseillère nationale grisonne Magdalena Martullo-Blocher, devrait donner de l'énergie et de la visibilité à la section genevoise pour la dernière ligne droite.
Le grand rendez-vous de l'UDC Suisse au bout du lac se déroule sous haute surveillance policière. En effet, un appel à manifester contre l'UDC a été lancé début février. Il a été largement relayé via les réseaux sociaux et des tags sur les murs. Suite à l'évacuation musclée d'un squat au début février, la tension entre les manifestants et les forces de l'ordre est montée d'un cran à Genève.
(ATS)