2500 pilules dans les valises
Ils se font pincer avec des milliers de stimulants érectiles à la douane

Des contrôles douaniers à l'aéroport de Genève ont conduit à la saisie de près de 2500 stimulants de l'érection non autorisés saisis dans les valises de trois individus en provenance de République dominicaine et de Turquie.
Publié: 20.02.2024 à 17:30 heures
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Dernière mise à jour: 20.02.2024 à 17:58 heures
«Tout comme d’autres préparations médicales, l’importation de stimulants de l’érection est limitée quantitativement à un mois de traitement», indique l'OFDF.
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Etienne DamanJournaliste Blick

L'aéroport de Genève Cointrin a été le théâtre d'une saisie remarquable entre janvier et février: près de 2500 stimulants de l'érection, ont été saisis par des agents de l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF). Trois voyageurs en provenance de République dominicaine, dans un premier cas, et de Turquie dans les deux autres ont été interceptés en tentant de franchir discrètement la douane avec des quantités illégales de ces médicaments.

«Tout comme d’autres préparations médicales, l’importation de stimulants de l’érection est limitée quantitativement à un mois de traitement», indique l'OFDF dans un communiqué. Bien loin donc des quantités retrouvées dans les valises de ces messieurs. C'est notamment la provenance des substances qui a mis la puce à l'oreille des douaniers genevois: «Il y a de fortes chances que ce type de préparation ne contienne souvent aucun principe actif ou renferme des principes actifs mal déclarés. Pire: des additifs potentiellement nocifs sont parfois intégrés à leur formule chimique», appuie le communiqué. 

Les comprimés ont été saisis et détruits dans tous les cas mais l'histoire ne s'arrête pas là. Le ressortissant dominicain transportait également 2,9 kg de viande et 4,9 litres de rhum, excédant ainsi les limites autorisées pour les produits provenant de l'extérieur de l'Europe. «Un dépôt de plusieurs milliers de francs a été demandé en prévision d’une amende dans les trois cas», conclut l'OFDF.

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