Joe Biden se prépare à la contestation de Trump
«Je suis le seul qui l'ait battu. Et je vais le battre à nouveau»

Le président américain Joe Biden a estimé, dans un entretien publié lundi, que son rival républicain Donald Trump «contesterait» le résultat de l'élection présidentielle de novembre s'il venait à perdre.
Publié: 04.03.2024 à 18:41 heures
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Dernière mise à jour: 05.03.2024 à 08:20 heures
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«Je pense qu'il fera tout pour gagner. Si je gagne – quand je gagnerai – je pense qu'il contestera le résultat» a dit le démocrate de 81 ans lors d'une interview réalisée en janvier avec un journaliste de l'hebdomadaire New Yorker.
Photo: DUKAS

Le président américain Joe Biden a estimé, dans un entretien publié lundi, que son rival républicain Donald Trump «contesterait» le résultat de l'élection présidentielle de novembre s'il venait à perdre.

«Je pense qu'il fera tout pour gagner. Si je gagne – quand je gagnerai – je pense qu'il contestera le résultat» a dit le démocrate de 81 ans lors d'une interview réalisée en janvier avec un journaliste de l'hebdomadaire New Yorker.

«Je suis le seul qui l'ait jamais battu. Et je vais le battre à nouveau, a encore dit Joe Biden. Si vous pensiez être le mieux placé pour battre quelqu'un qui, en cas de victoire, changerait la nature même de l'Amérique, que feriez-vous?» a demandé le démocrate, qui estime, depuis toujours, être le meilleur candidat possible face à Donald Trump.

L'âge de Biden inquiète

Le président américain est pourtant impopulaire, son âge est une préoccupation majeure pour les électeurs, et plusieurs sondages récents donnent l'avantage à son prédécesseur républicain en termes d'intentions de vote.

Joe Biden fait cependant le pari que le message central de sa campagne, celui de la défense de la démocratie et de la paix civile, finira par porter. «Comment pouvons-nous, dans une démocratie, élire président quelqu'un qui dit que la violence est acceptable?» a-t-il déclaré dans l'entretien au New Yorker.

Le président critique aussi l'attitude de la presse, qui selon lui, ne prendrait pas la mesure de la menace autoritaire que représente Donald Trump, grand favori de la primaire républicaine. «C'est comme si vous y étiez tous devenus insensibles», a-t-il reproché.

(AFP)

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