Le foyer épidémique dû au variant Delta ne cesse de s'étendre à Sydney en dépit du confinement imposé le 26 juin, avec 97 nouveaux cas recensés au cours des 24 dernières heures. «Ca fait toujours mal de dire cela, mais nous devons prolonger le confinement, au moins deux semaines de plus», a déclaré Mme Berejiklian.
Après une première prolongation d'une semaine, le confinement était prévu jusqu'au 16 juillet, mais sera donc prolongé au moins jusqu'au 30 juillet.
Les habitants sont encouragés à rester chez eux
La population de Sydney ne peut actuellement sortir que pour acheter des denrées essentielles, obtenir des soins médicaux, faire de l'exercice ou aller au travail si nécessaire, mais les écoles sont fermées et les habitants sont encouragés à rester chez eux.
Certains quartiers sont soumis à des restrictions encore plus sévères, notamment dans la banlieue de Bondi où un immeuble a été totalement bouclé après la détection de neuf cas positifs.
Mardi, la police gardait l'entrée et l'arrière du bâtiment pour empêcher les résidents de sortir. Une pancarte apposée à la fenêtre d'un appartement indiquait «Envoyez de la bière».
La Première ministre de Nouvelle-Galles du Sud n'a pas exclu un durcissement des mesures de restriction en cas d'envolée des contaminations.
Chiffre est nettement inférieur aux bilans de la plupart des grandes villes dans le monde
Depuis la reprise de l'épidémie mi-juin, l'Australie a enregistré 864 cas positifs, dont 20 sont hospitalisés en soins intensifs et deux sont morts. Ce chiffre est nettement inférieur aux bilans de la plupart des grandes villes dans le monde. Mais il constitue un défi de taille pour l'Australie qui a adopté une approche visant à atteindre zéro cas de transmission locale.
Cette stratégie fait que les frontières internationales du pays sont fermées depuis quinze mois, et que des confinements localisés ont été ordonnés de façon ponctuelle dans certaines villes.
La politique australienne a été saluée au début de la pandémie, mais la lenteur de la campagne de vaccination a laissé la population majoritairement sans protection alors que d'autres régions du monde allégeaient progressivement les mesures de restriction.
(ATS)
