Dans un communiqué publié notamment sur Twitter vendredi en fin d'après-midi, les Verts - qui ne font pas partie de la «formule magique» du Conseil fédéral - jugent que le gouvernement n'a pas été capable de relever les défis les plus importants», tels que le changement climatique et les relations avec l'UE, selon les mots de la présidente du groupe et conseillère nationale Aline Trede (BE).
Les Verts ont dans leurs rangs «de nombreuses personnes compétentes (...) prêtes à prendre leurs responsabilités», précise le communiqué. Le groupe parlementaire du parti décidera le 18 octobre, en séance extraordinaire, s'il présente ou non une candidature au Conseil fédéral.
La troisième force politique du pays en 2023?
Aux élections fédérales de 2019, la formation est devenue la quatrième force du Conseil national avec 13,2% des suffrages, derrière l'UDC (25,6%), le PS (16,8%) et le PLR (15,1%). Et les Verts n'ont cessé de gagner des sièges dans les cantons et les communes depuis lors, relève le communiqué.
Aujourd'hui, le président du parti Balthasar Glättli veut faire des siens la troisième force politique du pays en 2023, comme il l'a confié à la NZZ am Sonntag du 11 septembre. Malgré une tentative infructueuse en 2019, il vise un siège au gouvernement pour sa formation, avait-il indiqué.
(ATS)