Affaire «Corona Leaks»
L'évaluation des e-mails du bras droit d'Alain Berset était illégale

Dans le dossier des «Corona Leaks», le Tribunal des mesures de contrainte du canton de Berne conclut que les communications entre l'éditeur de presse Ringier et le chef de la communication d'Alain Berset, alors Conseiller fédéral, ne respectait pas le droit.
Publié: 07.06.2024 à 11:58 heures
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Dernière mise à jour: 07.06.2024 à 13:01 heures
L'évaluation des e-mails de Peter Lauener était illégale, selon un tribunal bernois. L'ancien conseiller fédéral Alain Berset (à droite) avec son chef de la communication Peter Lauener (archives).
Photo: ALESSANDRO DELLA VALLE
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ATS Agence télégraphique suisse

Dans le dossier des «Corona Leaks», le Tribunal des mesures de contrainte du canton de Berne conclut que les communications entre l'éditeur de presse Ringier et le chef de la communication d'Alain Berset, alors Conseiller fédéral, ne respectait pas le droit.

L'évaluation de la communication entre l'éditeur Ringier et l'ancien chef de la communication d'Alain Berset, alors conseiller fédéral, était contraire au droit. C'est la conclusion du Tribunal des mesures de contrainte du canton de Berne.

Le tribunal invoque dans son jugement en premier lieu la protection des sources journalistiques ainsi que le secret professionnel des rédactions, indique vendredi à Keystone-ATS Beat Brechbühl, président du tribunal, confirmant une information des journaux de Tamedia.

La décision n'est pas encore définitive et peut faire l'objet d'un recours auprès de l'instance supérieure. L'affaire des «Corona Leaks» avait secoué le pays en 2022. Il était reproché à des fonctionnaires de haut rang d'avoir informé certains médias à l'avance sur les mesures prévues par le Conseil fédéral pendant la pandémie. Le procureur extraordinaire de l'époque, Peter Marti, avait pris dans son viseur le chef de la communication du Département fédéral de l'intérieur Peter Lauerner, proche d'Alain Berset.

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