L’armée chinoise a annoncé lundi, malgré les appels internationaux, la poursuite d’exercices militaires près de Taïwan, toujours pour protester contre la visite sur l’île revendiquée par Pékin de la numéro trois américaine Nancy Pelosi.
La Chine a débuté jeudi, au lendemain du départ de Taipei de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, des manoeuvres «à tir réel» dans six larges zones tout autour de Taïwan.
Cela aurait dû s’arrêter hier
Ces exercices, en tout cas dans cette configuration, devaient s’achever dimanche midi selon l’administration chinoise de la sûreté maritime. Mais des manoeuvres se poursuivent lundi.
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«L’Armée populaire de libération […] continue de mener des exercices pratiques interarmées dans l’espace maritime et aérien autour de Taïwan, en se concentrant sur des opérations conjointes anti-sous-marins et d’assaut en mer», a indiqué dans un communiqué le Commandement du théâtre d’opération Est.
Une réaction «disproportionnée»
Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, avait dénoncé la «disproportion totale» selon lui de la réaction chinoise et notamment de ces manoeuvres, lors desquelles des tirs de missiles chinois ont eu lieu.
Après des critiques du G7 et des Etats-Unis, il avait publié avec ses homologues japonais et australien un communiqué conjoint appelant la Chine à stopper ces exercices militaires.
(ATS)