Un Américain de 52 ans, condamné à mort il y a une trentaine d'années pour le viol et le meurtre d'une femme, a été exécuté jeudi en Alabama par inhalation d'azote. Cette méthode critiquée a été utilisée pour la quatrième fois.
Il a été déclaré mort à 18h36 dans la prison d'Atmore, selon un communiqué de l'administration pénitentiaire de l'Alabama. Cet Etat du sud-est des Etats-Unis est le seul à avoir eu recours à ce protocole, qu'il a utilisé pour la première fois au monde il y a un an. Les autres Etats américains ont recours à des injections létales.
Cette méthode d'exécution, avec laquelle le décès est provoqué par hypoxie (raréfaction d'oxygène), est critiquée par l'ONU, qui la décrit comme «non éprouvée» et pouvant «constituer de la torture ou un traitement cruel, inhumain ou dégradant». L'Union européenne la qualifie de «particulièrement cruelle». Il s'agit de la troisième exécution aux Etats-Unis en 2025. Il y en avait eu 25 en 2024 et 24 en 2023.