La finale de la Star Academy — visionnée par plus de quatre millions de téléspectateurs sur TF1 — a marqué les esprits samedi soir... mais pas uniquement grâce aux prouesses vocales. Alors que l'un des finalistes interprétait un titre phare au côté du chanteur corse Patrick Fiori, des danseuses situées en arrière-plan faisaient semblant de lire le journal pendant la prestation.
Le couac? Il s'agit d'une revue d'extrême-droite, négationniste, comme nous l'apprennent nos confrères de la RTS. Cette mise en lumière involontaire a eu le mérite de faire jaser.
Des excuses en premier lieu
Ce n'est pas un, mais bien deux exemplaires de l'hebdomadaire Rivarol, datant du 31 janvier 2024, que les figurantes tenaient dans les mains. Cette revue antisémite a fait bien des vagues. Son directeur de publication a été condamné une quinzaine de fois. Il est notamment reconnu coupable d'injures racistes, de provocation à la haine et de contestation de crimes contre l'humanité, comme nous l'apprend le média de service public.
L'histoire a rapidement tourné sur le net. Tristan Mendès France, spécialiste du numérique et collaborateur à l'Observatoire du conspirationnisme, n'a pas hésité à faire part de son désarroi sur X. Côté Star Academy, la société de production Endemol a présenté ses excuses et a annoncé se pencher sur ce cas via une enquête interne.