Un français revisité
Google traduction fait une nouvelle mise à jour... et il y a des pépites!

De nouvelles langues sont arrivées sur le traducteur américain mardi 23 octobre. Parmi elle... le français canadien. L'occasion de découvrir la langue de Molière sous un autre angle.
Publié: 23.10.2024 à 14:58 heures
Le français québécois est maintenant disponible sur Google traduction.
Photo: Shutterstock
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Solène MonneyJournaliste Blick

Dites au revoir aux anglicismes, le français québécois débarque sur Google traduction. Exit le «week-end», le «shopping», ou le «podcast», faites place à la «fin de semaine» au «magasinage» et au «balado». Pour l'accent, on repassera, mais la plateforme a au moins le mérite d'avoir essayé. 

Le traducteur américain a fait une mise à jour, mardi 22 octobre, comme le souligne le Huffpost. L'occasion de (re)découvrir la langue française sous un autre angle. Pour tenter de devenir bilingue, il suffit d'aller sur le site internet de Google traduction et de choisir «Français (Canada)». 

D'autres langues ont encore été intégrées comme le patois jamaïcain, le balinais, le créole mauricien, le créole seychellois, le fidjien, le lombard, ou encore le groenlandais. Ces ajouts s'inscrivent dans une volonté de la plateforme d'étoffer son catalogue de langues régionales. L'objectif est d'atteindre au total mille langues. 

Mon chum, ma blonde, mais...

Si la traduction est correcte pour les expressions québécoises comme chum (mec), ma blonde (ma petite copine) ou plus vulgaire Tabernak (putain), d'autres laissent à désirer. En effet, il est à noter que «hot dog» ou encore «voiture» ne sont pas traduits par «chien chaud» et «char». Dommage!

Le québécois n'est pas la seule langue canadienne nouvellement intégrée à Google traduction. Le dialecte inuktut, parlé par 40'000 Inuits du Canada a également été ajouté. Une initiative saluée par Inuit Tapiriit Kanatami, une organisation qui représente les Inuits du pays. L'organisme évoque la nécessité de revitaliser, de protéger et de promouvoir les langues inuites, relaie «La Presse». 

Et le suisse romand alors?

Le quotidien québecois souligne que pour être intégré au catalogue de Google traduction, le nombre de locuteurs ne suffit pas. Il faut en plus un désir ou un besoin de la part de la communauté et que la traduction soit techniquement réalisable.

Alors qui sait, peut-être que bientôt le suisse romand fera son apparition sur la plateforme américaine, rendant ses lettres de noblesse au «linge», à la «panosse» et au «natel». Mais pour l'instant, il semble que pour l'entreprise, il n'y a pas encore le feu au lac. 


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