Sous l'effet de l'hallucination...
Un Autrichien mange des champignons et se coupe le pénis

Un homme autrichien s'est auto-amputé le pénis sous l'effet de champignons hallucinogènes. Les médecins ont réussi à rattacher partiellement l'organe.
Publié: 02.10.2024 à 21:05 heures
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Dernière mise à jour: 03.10.2024 à 11:50 heures
L'organisme humain transforme la psilocybine contenue dans les champignons en psilocine, une substance chimique aux propriétés psychoactives qui peut provoquer des hallucinations et l'état émotionnel d'une personne.
Photo: Shutterstock
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Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Un homme autrichien de 37 ans s'est amputé le pénis à l'aide d'une hache émoussée après avoir consommé des champignons à psilocybine. Désorienté par l'effet des champignons, il a conservé les fragments dans un bocal avant de chercher de l'aide. L'information a été publiée par le «Mega Journal of Surgery», qui relate l'opération subie par l'Autrichien. Il a été transporté en urgence cinq heures après les faits.

Les médecins ont réussi à rattacher une partie de son pénis. Après une longue opération, l'homme a retrouvé une fonction urinaire et des érections, mais une partie de son pénis a dû être retirée. Il a été placé en soins psychiatriques intensifs en raison de symptômes psychotiques persistants.

Bénéfique pour traiter la dépression

Ce cas met en lumière les dangers de la psilocybine lorsqu'elle est consommée en dehors d'un cadre médical. Bien que prometteuse dans le traitement de troubles mentaux tels que la dépression et l'anxiété, la drogue peut être dangereuse chez les individus ayant des antécédents psychotiques, comme l'illustre ce premier cas d'auto-amputation provoquée par la psilocybine, également appelée syndrome de Klingsor. 

Malgré ce cas extrême, les études sur la psilocybine montrent qu'elle peut être bénéfique dans des contextes contrôlés, avec des effets secondaires rares et généralement sans gravité. Les chercheurs soulignent néanmoins l'importance de protocoles de sécurité pour éviter des expériences négatives chez certains patients.

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