Le candidat à la présidence étasunienne Donald Trump a délivré ce dimanche un sombre message de Pâques. Sans commentaire supplémentaire, en gros caractères, l’ex-président a publié, sur son réseau social Truth Social, les mots «Troisième guerre mondiale».
De son côté, sa femme Melania a tweeté un message beaucoup plus conventionnel. «Joyeuses Pâques», a posté l’ancienne première dame au-dessus de la photo d’une rose.
Quant au président étasunien actuel, Joe Biden a souhaité à son pays «espoir, santé, joie et paix de Dieu» à l’occasion de la fête chrétienne de la résurrection.
Actuellement dans la tourmente
Ce n'est pas la première fois que l'ancien homme d'État met l'idée d'un conflit nucléaire mondial sur la table. Donald Trump se trouve actuellement dans la tourmente. Rappelons que la semaine dernière, celui qui s'est aussi fait connaître grâce à la télé-réalité a été inculpé par un jury de Manhattan. Il est notammenet accusé d'avoir acheté le silence d'une actrice porno. Une première pour un ancien président.
Il s’est ensuite exprimé lors d’un discours prononcé dans la station balnéaire de Mar-a-Lago en Floride, où il réside. Il a alors assuré que certains pays pourraient se servir d’armes nucléaires.
L’ex-président avait en effet avancé que plusieurs pays menaçaient ouvertement d’utiliser ces armes sur fond de guerre entre l’Ukraine et la Russie. Ne manquant pas de pointer du doigt son successeur Joe Biden au passage. De telles menaces n’auraient jamais été proférées par d’autres nations sous son mandat, a-t-il asséné. «Elles pourraient très bien conduire à une Troisième Guerre mondiale nucléaire sous la direction de l’administration Biden, a-t-il lancé. Nous n’en sommes pas loin, que vous le croyiez ou non!»
Donald Trump avait également averti à cette occasion que l’économie étasunienne «s’effondrerait» et que l’inflation était «hors de contrôle», tandis que des axes dangereux se formaient. «La Russie s’est alliée à la Chine, l’Arabie saoudite s’est alliée à l’Iran, a-t-il tonné. C’est incroyable!»
Or, l’ex-président l’a assuré: lui seul pourrait sauver le monde de la destruction. «Si j’étais votre président, cela ne serait jamais arrivé, s'est-il exclamé. La Russie n’attaquerait pas non plus l’Ukraine. Toutes ces vies seraient sauvées. Et toutes ces belles villes resteraient debout!»